Publié dans Politique

Mahajanga - Mort suspecte d'un délégué de Commune

Publié le dimanche, 03 mars 2024

Le corps sans vie du délégué de la Commune de Belobaka, à Mahajanga I a été retrouvé sur la plage, vers la fin de l'après-midi samedi dernier.

De source au niveau de la Gendarmerie, ce fonctionnaire aurait ingéré un produit corrosif, dans le simple but de mettre un terme à son existence. Le constat médical confirme les traces de la poison sur l'organisme de la victime.

Pour le moment, rien d'officiellement établi ne permettrait encore de comprendre l'exaspération du malheureux au point qu'il a été poussé à se suicider ainsi. Cependant, des bribes d’information ont privilégié la thèse d'un problème de ménage. L'acuité de ce dernier aurait provoqué cette profonde exaspération chez la victime. Sa dépouille avait été confiée à la famille. La Gendarmerie a ouvert une enquête.

Parallèlement à cela, un cas similaire s'était produit aussi, cette fois-ci à Fianarantsoa, samedi matin dernier. Là, un chef de famille s'était volontairement planté un couteau dans la tempe pour abroger également sa vie. La lame effilée du couteau est restée plantée dans sa chair. Mais comme par miracle, la victime a quand même survécu à ses blessures. 

Il a fallu faire usage de la force et en même temps appeler la Police pour maîtriser ce père de trois enfants tant il était violent, refusant qu'on le touche et le raisonner. D'après une source, l'homme se serait endetté jusqu'au cou et menacé d'une saisie conservatoire en cas de non remboursement de ses dettes avec le risque réel de perdre sa maison et son petit commerce.

 

Franck R.

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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