Publié dans Politique

Vols de rapatriement - «Les autorisations se négocient entre les Etats », dixit l’aviation civile de Madagascar

Publié le mardi, 29 septembre 2020

Aucune relation. Face à la diffusion de certaines informations, ces derniers temps, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) a tenu à apporter quelques précisions sur la situation des vols de rapatriement dans le pays. Cette précision intervient notamment après les différentes réactions concernant Air France et Air Madagascar. La situation entre les compagnies a généré une certaine tension. Les vols au départ d’Antananarivo de la compagnie aérienne malagasy à destination de Paris ont notamment été suspendus depuis dimanche dernier, par l’Aviation civile française. De même, selon les informations communiquées par l’ambassade de France à Madagascar, les autorités malagasy ont refusé jusque-là qu’Air France prenne des passagers dans le sens Paris-Antananarivo.

C’est pourquoi l’ACM a tenu à rappeler dans son communiqué que «les vols de rapatriement sont des vols spéciaux. Compte tenu de la pandémie liée à la Covid-19, ces vols nécessitent des autorisations spéciales et sont traités au cas par cas. Par ailleurs, ces vols ne sont pas régis par des accords aériens, mais se négocient entre les Etats ». « Par conséquent, il n’y a aucun lien entre la décision de la DGAC relative à l’autorisation de vols de la compagnie Air Madagascar, et le retour à l’annexe B, dans la mesure où ladite décision n’est pas liée aux aspects techniques concernant cette dernière », rajoutent les responsables.

Dans tous les cas, étant donné la situation actuelle, l’Aviation civile de Madagascar mène un travail de fond, afin de se conformer aux standards de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). «L’idée étant d’accompagner et de soutenir les opérateurs comme il se doit, surtout pour éviter de retomber dans la liste de sécurité de l’Union européenne. Heureusement, jusqu’à maintenant, aucune défaillance pouvant affecter les opérations des compagnies aériennes n’a été décelée dans les processus de gestion de la réglementation, de la certification et de la surveillance des opérateurs par l’ACM », précise cet organisme.

Toutefois, elle procède quand même à une restructuration pour maximiser les résultats avec une meilleure optimisation des ressources afin de ne pas mettre en péril la sécurité et la sûreté aériennes.   

Rova Randria

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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