Il ne reste plus qu’un mois avant la reprise du tourisme à Nosy  Be. Toutes les parties prenantes sont actuellement en pleine préparation, que ce soit le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, le ministère de la Santé, les Forces de l’ordre ainsi que les opérateurs touristiques. Jusqu’à présent, les réponses s’avèrent positives. Les touristes internationaux répondent à l’appel. « L’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a déjà détecté 30 000 touristes internationaux à la recherche de billet d’avion à destination de la Grande île. Nous avons constaté ce chiffre à travers une plateforme d’observation en ligne que l’office utilise quotidiennement. Par contre, les réservations via les agences de voyages baissent de 79,4 %. On reste optimiste car les 20 % restants sont encore exploitables », rapporte Boda Narijaona, président du Conseil d’administration de l’ONTM. Pour l’heure, le Gouvernement prévoit l’arrivée de 1 000 touristes par semaine.
Formation
Afin de mieux gérer ces flux de personnes dans ce contexte de la pandémie, une formation de tous les acteurs en matière de protocole sanitaire est déjà en cours. Durant ces trois derniers jours, le ministère de tutelle donne des formations aux formateurs. « Cette série de formations est en marge de la préparation de l’ouverture de la destination Nosy Be au tourisme international. Elle concerne notamment 51 formateurs issus des professionnels dans le secteur du tourisme local. Ces derniers formeront à leur tour, à partir de lundi prochain, des personnes œuvrant dans différents métiers tels que l’hôtellerie, la restauration, les tours-opérateurs, les agences de voyages et le transport. Plus de 2 500 employés et acteurs dans le domaine touristique sont prévus être touchés par ces formations. Par ailleurs, environ 230 dirigeants et responsables d’encadrement seront formés », note le communiqué du ministère des Transports.
Même si des voyageurs nationaux préparent déjà leurs valises, la sécurité des frontieres terrestres sera renforcée. Les Forces de sécurité vont déployer des éléments pour sécuriser toutes les villes et les sites touristiques avoisinants.
Solange Heriniaina

Publié dans Economie

Des jeunes talentueux, passionnés et créatifs. Coachés par Mendrika Razananiriana et Adrienne Irma Rabemanantsoa, Radolaza Léondaris Rafaliniaina, Zo Hary Ralamboharisoa, Tahiry Manantsiory Randrianjatovo, Cynthia Ambinintsoa et Finoana Tiantsoa Razafindrakoto, âgés de 17 et 18 ans et venant d’Antananarivo et d’Antsirabe, composent la « team Madagascar » participant au « First global challenge » (FGC), édition 2020. Il s’agit de la 4ème édition de cette compétition internationale de robotique, laquelle se démarque cette année par le fait que tous les défis se font en ligne et à distance, avec le contexte de la pandémie actuelle. Madagascar est resté dans le top 5 du classement durant les 18 défis déjà effectués depuis le 27 juin dernier.
« Après avoir rencontré les jeunes de l’équipe malagasy, je suis convaincue qu’ils peuvent remporter la compétition, notamment grâce à leur motivation, leur créativité et leur talent. Notre objectif est maintenant de les aider à devenir le lauréat de cette édition. Ensemble, nous pouvons gagner », s’exprime Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de sa visite au Centre d’études et de formation en multimédia (CEFOM), situé à Maibahoaka-Ivato, où les membres de la « team Madagascar » et ses deux mentors résident depuis quelques jours. Une occasion de constater de visu les inventions de l’équipe, entre autres le robot suiveur de ligne - créé au premier challenge de la compétition. Ce robot peut assurer le transport de médicaments et de colis ou encore la distribution de repas pour les patients hospitalisés de la Covid-19, limitant ainsi les contacts physiques.

Prise en charge assurée

L’association « STEM 4 GOOD » a récemment lancé un appel au soutien et au sponsoring, notamment pour pouvoir se réunir dans un même et seul endroit. Le but étant d’avoir plus de productivité pour les 7 défis restants. En répondant à cet appel, le MCC s’assure désormais de la prise en charge du séjour des membres de l’équipe et de leurs mentors à Antananarivo. Outre le transport, l’hébergement et la restauration, les équipements ainsi que les détails techniques et informatiques entrent dans la prise en charge, sans oublier le soutien moral pour l’équipe.
A titre de rappel, le FGC a été initié par l’association First afin de susciter la passion des jeunes du monde entier pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). C’est une manière de les inciter à réveiller leur talent et leur créativité dans la robotique, et les aider à travailler plus. « STEM 4 GOOD » vise à inspirer les jeunes à découvrir et acquérir les compétences nécessaires pour créer des solutions technologiques innovantes répondant aux grands défis du futur. Des équipes malagasy ont participé aux trois éditions précédentes, respectivement aux Etats-Unis en 2017, au Mexique en 2018 et à Dubaï en 2019. Le FGC 2020 se fait 100 % en ligne, du 27 juin au 27 septembre.
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société
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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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