Récemment, la Police a sorti des statistiques à propos du nombre des accidents de la circulation et celui des victimes, survenus dans la Capitale au cours des trois derniers mois. Sur les 18 cas d’accidents mortels enregistrés, 7 étaient causés par des motos.

En parallèle, les accidents occasionnés par la conduite en état d’ivresse ont été aussi évoqués. Durant cette même période donc, on a enregistré 10 cas dont 7 engendrés par les deux-roues. Il y a aussi ce qu’on appelle les accidents corporels. Là encore, les motos détiennent le triste record. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 55 cas ont été enregistrés au cours de ladite période dont 39 étaient le fait des motos et scooters.

Quant à la fréquence des drames, elle s’était particulièrement intensifiée entre juillet et août dernier. Cependant, pas plus tard que la journée du mardi dernier, on a enregistré trois morts en l’espace de 24 heures. Ces drames, comme nous l’avions déjà rapporté dans l’une de nos précédentes publications, se sont produits à la fois sur la RN1 et la RN7. Les victimes, pour cause de conduite dangereuse, ont trouvé la mort dans des circonstances dramatiques. Et il existe une certitude : que ce soit à propos de l’accident survenu à Ambatolampy, ou celui qui s’est produit à Fenoarivo-Alakamisy, un excès de vitesse associé à une perte de contrôle de l’engin, seraient les raisons les plus évoquées.

Face à toutes ces hémorragies, la Gendarmerie ne manque pas pour sa part de sensibiliser les utilisateurs du deux-roues chez nous. Elle rappelle que le corps humain est loin d’être si résistant qu’une carrosserie d’automobile, en cas de heurts ou autres chutes brutales. Cette Force armée, chargée entre autres de la sécurité routière, a précisé que les équipements, entre autres le casque, n’ont pas été concus pour protéger à 100 % le motocycliste. Ils ont été plutôt créés en vue de réduire simplement les risques de décès en cas d’accident. « Personne ne survivra à un choc contre un camion à une vitesse de 120 km/h ! », confie une source émanant de la Gendarmerie. Enfin, les règles de conduite, sinon la liste des interdictions pour un motocycliste, n’ont pas été oubliées : pas de dépassement à droite, encore moins dans un virage, ni compétition de vitesse, etc. Matière à réflexion.

Franck R.

Publié dans Société
mercredi, 02 septembre 2020

L’ersatz providentiel !

En déplacement à Antsirabe, sa ville natale, Rajoelina Andry lance un projet novateur. Débordant d’idées révolutionnaires, il entend apporter une solution pérenne, à titre d’alternatif au problème du chômage causé par la pandémie de Covid-19, il met à la disposition des jeunes de la Région le « Titre vert ». Il s’agit d’un projet destiné à pallier les effets collatéraux négatifs du confinement dont la perte d’emploi.  Les jeunes acquis à la cause pourront choisir entre l’élevage ou la culture ou bien les deux à la fois. D’emblée,  le projet ambitionne d’offrir une belle opportunité aux jeunes désirant s’impliquer dans le développement du monde agricole.
Madagasikara est un pays à vocation agricole. Soixante-quinze à quatre-vingt pour cent de la population vivent à la campagne et s’occupent des activités agricoles. Cependant, les vicissitudes de l’Histoire, les régimes politiques successifs allant de l’époque coloniale jusqu’à une période récente  sapaient la base d’une agriculture robuste et prospère et hypothéquaient l’avenir de l’autosuffisance alimentaire de la population.
Les colons qui s’installaient de force  sur presque les meilleures terres agricoles avaient réduit les indigènes cultivateurs en simples « salariés «. Conséquences immédiates, refusant l’idée de servir les intérêts des vazaha dans leurs propres terrains, la Terre des Ancêtres, hérités des Aïeux, les paysans avaient abandonné leurs activités ancestrales et fui dans la forêt. Le Première République entreprenait des efforts visant à remédier la situation. Les produits agricoles ont vu leurs rendements améliorés. Comble de l’histoire, la Deuxième République replongea le monde agricole dans l’abîme de la turpitude en conséquence de quoi les Malagasy ne parviennent plus à produire, en particulier le riz, pour satisfaire les besoins locaux.
Le projet présidentiel «Titre vert » a toutes les chances d’offrir à la disposition de la Nation, surtout aux jeunes, trois avantages majeurs. D’abord, l’initiative que le Président annonçait à Antsirabe va redonner à l’agriculture sa lettre de noblesse, oubliée depuis des lurettes. Le « Titre vert » va faire renaître le monde agricole de ses cendres. Une belle participation à la relance de l’économie nationale !
Ensuite, le « Titre vert » remettra aux jeunes le goût de s’aventurer dans des activités entrepreneuriales dans le monde agricole pour devenir plus tard de vrais opérateurs économiques. A  noter que l’agriculture est un avenir incontournable pour  Madagasikara.
Le troisième avantage, non négligeable pour le pays à travers le « Titre vert », réside dans le fait de pouvoir atteindre l’autosuffisance alimentaire. Un vœu pieux de tous les régimes, qui se sont succédé à Madagasikara, qu’aucun n’a pu concrétiser. Par le biais de ce plan révolutionnaire impliquant directement les jeunes, le pays aura la forte chance de parvenir à se suffire, alimentairement parlant,  de lui-même. C’est une ambition profonde du jeune visionnaire et Chef d’Etat malagasy.
Fallait-il le rappeler que le « Titre vert », l’ersatz providentiel pour combler les défaillances causées par la pandémie de Covid-19, s’inscrit dans la ligne droite du « Velirano » du Président afin, par la suite, de traduire en actes les engagements pris durant la campagne électorale. Le choix de Rajoelina à l’endroit  d’Antsirabe, sa ville natale, capitale du Vakinankaratra et baptisée Région pilote, pour inaugurer le départ du « Titre vert » n’est pas le fruit du hasard. C’est une Région à fortes potentialités agricoles et ceci explique cela !

Publié dans Editorial

Du jour au lendemain, l’empire Tiko fondé par l’ancien Président malagasy Marc Ravalomanana a connu une croissance exponentielle. Numéro un de l’agro-alimentaire dans le pays, ce groupe s’était lancé aussi dans d’autres secteurs tels que le BTP. A la tête du pays entre 2002 et 2009, Marc Ravalomanana use et abuse en effet de sa position pour favoriser son groupe. Le Chef de l’Etat qu’il était, tenait encore les rênes de son groupe qui, officiellement, étaient déléguées à ses proches. Un nombre non négligeable de marchés sont alors, pendant plusieurs années, raflées miraculeusement par des entreprises du Groupe Tiko, les entreprises concurrentes de l’empire Tiko sont tour à tour victimes de bâtons dans les roues lorsque le Groupe Tiko bénéficie par exemple de la détaxation de la plupart de certains produits et également des largesses de l’administration fiscale, ce qui favorisera son expansion. Aujourd’hui encore, le fisc réclame plusieurs milliards d’ariary à ce véritable conglomérat.
Les abus d’influence de l’Exécutif, pour l’obtention de fonds pour le Groupe Tiko auprès de sociétés d’Etat, constituent également une des raisons du boom dudit groupe. Des demandes que les sociétés en question pouvaient difficilement refuser de peur de représailles, étant donné qu’il s’agissait, en face, du groupe présidentiel. Citons par exemple le déblocage de plusieurs milliards d’ariary pour financer la construction d’une minoterie appartenant au groupe Tiko. A titre d’illustration, le gouvernement sous Ravalomanana oblige Aro, à l’époque, de consentir un prêt sans garantie de plusieurs milliards d’ariary pour l’acquisition d’actifs, dont des hectares de rizières à Vohidiala au profit du groupe Tiko. La même société Aro qui, dans le même laps de temps, a été rappelée à l’ordre publiquement par Marc Ravalomanana pour avoir eu « le toupet » d’accorder un prêt à une autre société malagasy connue. Au chapitre des abus d’influence, une entité de la société civile malagasy rappelait que la Société nationale de participation (SONAPAR) s’est également retrouvée obligée d’octroyer un prêt de plusieurs centaines de millions d’ariary en vue de la création de l’entrepôt et de l’usine Fanampy Rice, toujours du même groupe appartenant au Chef de l’Etat de l’époque. Dans la même lignée, les terrains d’Andohatapenaka, appartenant à l’Etat, ont été confisqués au profit des sociétés Alma et Tiko Agri, leur remblaiement ayant été payé par la Région d’Analamanga. Faut-il pourtant rappeler que cette zone était interdite de remblaiement…
La Rédaction

Publié dans Politique

Plus de deux semaines après la grave mutinerie  à la prison de Farafangana, une poignée de prisonniers, soit une vingtaine actuellement en fuite, sont toujours en cavale.  Actuellement, on assiste à une pression de tout bord pour tenter de ramener les fugitifs à la raison, et obtenir leur retour dans les cellules de détention. Tous les outils judiciaires ou autres moyens légaux sont ainsi utilisés à cet objectif. Selon une information  de la région, les évadés qui sont frappés d’un mandat de recherche, sont invités à se rendre  auprès des autorités locales dont les Fokontany, ou surtout la préfecture de Police. « Ces détenus n’ont aucune raison de craindre quoi que ce soit s’ils agiront dans ce sens. Qu’ils se rendent donc auprès des bureaux des Fokontany, ou de  la Police», confie un représentant des autorités  locales à Farafangana. 
En attendant que les concernés se montrent coopératifs, et se soumettent à cette injonction, les Forces de l’ordre  poursuivent toujours  le ratissage  et les recherches.  "L’espoir de retrouver les traces de certains d’entre eux, existe. Le fait qu’ils ont leurs cartes d’identité pourrait faciliter la tâche des Forces de l’ordre pour trouver des indices »,  continue-t-il. De son côté, le préfet de Police appelle la population locale à informer immédiatement les responsables de Fokontany, ou encore la Police en cas de doute à propos d’un suspect.
Pendant que l’administration pénitentiaire locale, aidée par la Police et la gendarmerie, enquête sur l’affaire, des bribes d’information reçue sur place ont avancé que la grogne liée à celle-ci ne cesse  de monter sur place.  Une affirmation rejetée par les autorités locales qui rassurent l’opinion que rien de tel ne se produit à Farafangana. Retraçons brièvement la genèse de cette mutinerie qui a débouché sur un bain de sang, du fait de la répression  policière. 
 De nombreux prisonniers sont aussi en attente de leur jugement. Le ralentissement de la machine judiciaire dû à la pandémie de Covid-19 a aussi été évoqué comme l'une des raisons du ras-le-bol des détenus.
La mutinerie n’aurait sans doute pas eu lieu sans ce rapport de force disproportionné dans ce centre de détention. Les quatre gardes présents le jour de l'évasion n'ont pas pu résister à la mutinerie des prisonniers. Les Forces de sécurité, entre autres, policiers, gendarmes et militaires de Farafangana sont arrivées sur place après un appel à l'aide de la directrice régionale de l'administration pénitentiaire, a expliqué Johnny Andriamahefarivo, le ministre de la Justice. Enfin, la surpopulation carcérale : la prison de Farafangana compte 357 prisonniers pour une capacité d'accueil de 260.   
F.R                    

Publié dans Société

Après deux journées marathon dans la Région Vakinankaratra, la semaine dernière, le Président Andry Rajoelina poursuit sa tournée dans le pays et fera cap sur la partie Est de Madagascar à partir de ce jour. L’homme fort du pays montre ainsi que la crise sanitaire n’entrave en rien l’avancée des projets liés au développement du pays et qui font partie intégrante des promesses du Président. A l’instar du Vakinankaratra, les infrastructures et les aides sociales seront à l’honneur.
Le Chef de l’Etat entamera son déplacement à Moramanga, dans la Région Alaotra-Mangoro où il lancera les travaux de construction d’un stade « manara – penitra » ainsi que d’une maison de retraite pour les personnes âgées, notamment les anciens combattants. Comme lors de ses déplacements antérieurs, le numéro un de l’Exécutif procèdera aussi à la distribution de « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno » au profit des ménages vulnérables qui font face à une grande difficulté financière à cause de la crise liée à la Covid-19.
Le Président de la République prendra, par la suite, la direction de Brickaville dans la Région Atsinanana où il concrétisera son 2ème « Velirano » pour un accès à l’électricité pour tous. Plusieurs foyers seront ainsi dotés de panneaux solaires. Il ne manquera pas de visiter les chantiers en vue de la construction d’une Ecole publique primaire (EPP) « manara – penitra », ainsi que d’un stade aux normes pour la population de Brickaville. Après ces deux Districts, le Président enchaînera sa visite en direction de la Région Analanjirofo dès demain.
La Rédaction

Publié dans Politique

Paiement du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » depuis la semaine dernière. Près de 3 000 employés issus de divers secteurs ont déjà touché leur emprunt, selon les informations recueillies auprès du directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). « Ces emprunteurs se composent majoritairement d’employés travaillant dans le secteur industriel. Néanmoins, tous les secteurs sont représentés dont le tourisme, le transport, le service, l’enseignement, le commerce, etc. », résume Mamy Rakotondraibe. « Cela fait 10 jours qu’on a commencé et environ 35 000 employés demandeurs en sont éligibles. Ils sont actuellement en train de régulariser et d’envoyer leurs contrats en ligne, y compris la signature entre la Caisse et la Société Générale. Le paiement se fera à partir de la semaine prochaine », ajoute ce DG de la CNaPS. Le paiement de l’emprunt s’effectue par virement bancaire ou par « mobile banking ». Toutefois, les employeurs et les salariés désirant bénéficier du prêt auront jusqu’au 30 septembre pour faire leurs demandes en ligne, tandis que le déblocage de la somme empruntée s’étalera jusqu’au 15 octobre prochain.
Le quart du budget engagé
50 milliards d’ariary. Tel est le budget alloué par la CNaPS pour la mise en œuvre du « Tsinjo Fameno », pouvant couvrir jusqu’à 200 000 employés. Près du quart de ce budget, plus précisément 24 %, sont actuellement engagés pour le paiement du prêt pour les 35 000 employés éligibles, à en croire le DG de la Caisse. Ce responsable d’insister sur le fait que ledit budget est tiré de la réserve de la Caisse, assurant le paiement des pensions pour les retraités. Normalement, leurs années de cotisations n’arrivent à couvrir que 3 années de pensions au maximum. Pourtant, ils en perçoivent jusqu’à leur mort, d’où l’importance du remboursement des subventions spéciales.
Rappelons que le « Tsinjo Fameno » est une prestation spéciale de la CNaPS, sur proposition du Président de la République, pour venir en aide aux employés du secteur privé, en détresse depuis la crise liée au Covid-19. Chaque emprunteur pourra toucher un mois de son salaire, variant entre 200 000 et 500 000 ariary. Le remboursement se fera sans intérêt et par mensualité à partir de janvier jusqu’en décembre 2021. L’emprunteur touchera plus de 90 % de son salaire tandis que les 8,5 % seront retenus à la source et reversés à la banque pour régler son prêt.
Patricia Ramavonirina


Publié dans Société

Une réunion hebdomadaire. Au mois de juillet dernier, la CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) a officiellement repris les parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Elle a ainsi endossé le rôle de partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Qui dit nouveau partenaire, dit nouveau plan d’attaque. C’est pourquoi, les deux partenaires se réunissent, tous les jeudis de la semaine, pour la recherche d’une nouvelle stratégie et l’élaboration d’un nouveau plan de redressement pour Air Madagascar. « Ces réunions hebdomadaires se feront jusqu’à la fin du mois. D’ici là, nous espérons identifier LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », a soutenu Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS, hier, lors d’une conférence de presse dans ses locaux. Par la même occasion, le DG de la CNAPS a également expliqué qu’« en reprenant les parts d’Air Austral, la CNAPS n’a fait aucune dépense supplémentaire. C’est l’argent de la CNAPS au sein d’Air Austral qui a été transformé en part sociale auprès d’Air Madagascar. Cette décision a été approuvée par le Conseil d’administration et a respecté tous les protocoles requis ».
Toutefois, bien avant la présentation de cette nouvelle stratégie, la priorité aujourd’hui reste la mise en place du nouveau Conseil d’administration de la compagnie, comme l’avait annoncé Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, au lendemain de l’annonce du divorce entre Air Madagascar et Air Austral. Les administrateurs devront notamment démissionner le 16 septembre prochain lors d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires au sein de notre compagnie aérienne. Une refonte des statuts et d’autres sujets seront également abordés. En tout cas, jusque-là, Air Madagascar demeure dans le rouge, étant donné que le trafic aérien au niveau international n’a pas encore repris. 
Rova Randria

Publié dans Economie

Seules les compagnies ayant obtenu les droits de trafic pourront desservir l’île de Nosy Be. A ce jour, seules quatre compagnies aériennes sont alors éligibles, à savoir Ethiopian Airlines, Air Austral ainsi que Air Link et Neos, en provenance de l’Italie. Toutefois, à un mois de la reprise des vols internationaux à destination de Nosy Be, aucune compagnie n’a émis de réponse formelle auprès de l’Aviation civile de Madagascar (ACM). « Dans ce genre de situation, le protocole exige que nous notifions toutes les compagnies aériennes détenant des droits de trafic sur Nosy Be. C’est ce que nous avons fait. Cette notification s’est notamment accompagnée de la présentation du protocole sanitaire en vigueur sur le plan international afin de prévenir la propagation de la pandémie de coronavirus, ainsi que des obligations auxquelles les passagers et les voyageurs devront se soumettre un fois arrivés dans le pays. C’est en toute connaissance de cause que les compagnies décideront de reprendre leurs vols ou non. Dans tous les cas, aucune compagnie n’a encore confirmé officiellement sa venue dans la Grande île », a expliqué l’ACM. Pourtant, Ethiopian Airlines a déjà annoncé la reprise de ses vols, à raison d’une fréquence de trois fois par semaine, à partir du 1er octobre prochain. Ce seront des vols directs reliant Nosy Be et Addis-Abeba.
Préparation
En tout cas, tous les acteurs concernés de près ou de loin par la reprise des vols internationaux sont actuellement en pleine préparation, autant les infrastructures aéroportuaires qu’hospitalières. Vu la reprise des activités touristiques, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie avec l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) ont organisé depuis hier, des séances de formation sur les protocoles d’hygiène post-Covid-19 à appliquer dans le secteur. « Elles concernent notamment une cinquantaine de formateurs issus des professionnels locaux de la filière. Ces derniers formeront à leur tour les employés dans différents métiers tels que l'hôtellerie, la restauration, les tours-opérateurs, les agences de voyages et le transport incluant les bajaj, les taxis mais aussi les loueurs de voiture et les guides, à partir de la semaine prochaine. Plus de 2 500 employés et d’autres acteurs sont prévus être touchés par ces formations à Nosy Be », explique l’ONTM. Ces séances ont notamment été précédées de formations en ligne.
Avec toute cette organisation, tous les acteurs espèrent reprendre sereinement les activités touristiques sur cette île, réputée parmi celles les plus paradisiaques au monde.
Rova Randria

Publié dans Economie


Déception. C’est le sentiment des riverains et usagers d’une portion de rue située à Ankadilalana qui, actuellement, se trouve dans un état lamentable. En montant, elle se situe au sommet, plus précisément avant la descente vers Tsimbazaza, où les automobilistes devraient rouler lentement, ou même s’arrêter, et effectuer du zigzag pour éviter les trous béants. La communication de la Commune urbaine d’Antananarivo sur les rues à réhabiliter avant la fin de l’année a jeté de l’huile sur le feu de la colère des usagers dans la mesure où cette portion qui fait jaser plus d’un ne figure pas sur la liste. A qui revient ainsi la responsabilité de sa réhabilitation ?
« Nous ne sommes pas les intervenants directs. On ne fait qu’apporter notre aide si on a les moyens de le faire », rétorque le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Celui-ci dans un passé récent a effectué des grands travaux du côté de Besarety, 67 Ha ou à Andohatapenaka, il est tout à fait normal ainsi que les regards se sont tournés vers lui. Des voix se sont effectivement fait entendre ces derniers temps interpellant le locataire du bureau d’Ambohidahy pour qu’il prenne ses responsabilités. Mais en se référant à cette réponse, le gouverneur exclut toute intervention à Ankadilalana, du moins pour le moment.
La réponse vient d’une source au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. « Le fait de ne pas trouver cette portion sur la liste des rues à réhabiliter n’est pas une omission. Elle sera réhabilitée mais pas par la CUA mais plutôt par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics », précise notre source. Elle révèle que le MATP a déjà sorti une liste des rues dans la Capitale qu’il prendra en charge entièrement d’où le choix de la CUA de s’orienter vers d’autres sites.
Par contre, selon toujours cette source, la réhabilitation de la rue vers l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana figure bel et bien dans le programme de la CUA même si elle n’est pas inscrite sur la liste communiquée dernièrement.
La Rédaction

Publié dans Politique
mercredi, 02 septembre 2020

La une du 03 septembre 2020

Publié dans La Une
Page 1 sur 2

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

Recherche par date

« September 2020 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff