Publié dans Editorial

Vive le maire !

Publié le vendredi, 10 janvier 2020

L'heure de vérité a sonné. Les résultats définitifs des Communaux et Municipaux du 27 novembre 2019  dans tout le territoire national sont affichés. Avant les publications des résultats définitifs, les Tribunaux Administratifs (TA) des ex- Faritany ont jusque à hier 9 janvier, date butoir, pour traiter et juger les requêtes déposées par les candidats concernés. En gros, les TA ont confirmé les résultats provisoires publiés par la CENI et ses démembrements.

 

Les juges du Tribunal Administratif d'Antananarivo (ex- Faritany) ont rendu leur jugement hier 10 janvier. Pour Antananarivo-Ville, Naina Andriantsitohaina, le candidat portant le dossard n° 3 aux couleurs de l'IRK, la plateforme présidentielle, remporte la victoire en battant le candidat n° 2 du TIM Ny Riana Randriamasinoro.

A Antsirabe, le même scénario, le candidat de la majorité présidentielle IRK, Dr Honoré Rasamimanana gagne la bataille face au candidat TIM Guy Rivo Randrianarisoa. Les mêmes topo à Mahajanga où le candidat IRK rafle la mise, à Toamasina où Nantenaina Rakotonirina (IRK) n'a donné aucune chance à Roland Ratsiraka. Dans l'ensemble du territoire, notamment dans les ex chefs de Faritany, les candidats IRK dominent la situation. Exception faite pour Antsiranana où le candidat indépendant Jean Luc Désiré Djaovojozara, l'ancien maire, rempile. D'immenses et compliqués défis attendent ces nouveaux premiers magistrats de la ville.

Naina Andriantsitohaina , le nouveau maire d'Antananarivo, aura du pain sur la planche. Il hérite d'une situation catastrophique. Seulement, Naina dispose certains atouts. Il incarne le nouveau style de management. Durant la période de précampagne et campagne proprement dite, Andriantsitohaina a fait deux à trois fois, à pied, le tour des quartiers de la Capitale en se donnant la peine de s'entretenir avec la population. Des occasions pour se rendre compte des réalités vécues sur place. De ce fait, il est à même capable de dresser le tableau réel de la situation de la Ville. C'est un avantage majeur pour quelqu'un qui ambitionne d'apporter des solutions pérennes aux problèmes récurrents de la cité et de ses habitants. A souligner que la défaillance significative du désormais ex-maire d'Antananarivo, Mme Lalao Ravalomanana et son équipe, repose surtout sur la méconnaissance voire le mépris des réalités des quartiers. Selon les études suivies d'enquêtes à fond menées par Jean Rabemanantsoa, ingénieur et architecte de son état, il y a plus de vingt ans de cela, en 1998, la Capitale devait faire face à trois problèmes de taille. En premier lieu, la question des ordures ménagères qui s'entassent de partout et polluent l'atmosphère. Deuxièmement, les bouchons sauvages qui bloquent et perturbent la circulation du matin jusqu'au soir. Et enfin, l'insécurité grandissante en plein jour sur les marchés et à la nuit tombée dans les ruelles des quartiers, un phénomène lié à l'absence des points lumineux. Et la situation n'a jamais évolué d'un seul iota. Au contraire, elle va de mal en pis !

Il existe un autre atout de taille entre les mains du nouveau maire de la Capitale et valable pour tous les maires présentés par la plateforme présidentielle, ils ont le soutien du régime. A Antananarivo, c'est la première fois qu'un maire élu se trouve dans le giron du pouvoir en place.

Bien que ce soit à Antananarivo, à Toamasina, à Antsirabe ou ailleurs, vive le maire et bonne chance !

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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