Publié dans Editorial

Au travail !

Publié le mercredi, 04 janvier 2023

« Travaillez, prenez de la peine … ! » Qu’il nous soit permis d’emprunter cette célèbre phrase tirée des Fables de La Fontaine dans le « Le laboureur et ses enfants » (Livre V, Fables IX. 1868). Au travail ! Tout le monde au boulot. En cette période où l’on entame une nouvelle année, c’est le mot d’ordre qui vaille la peine du respect strict et impérieux. 

Les fêtes de fin d’année passées, il va falloir d’ores et déjà se concentrer à se remettre à flot. En général, ce fut une liesse populaire. Le fait d’avoir pu franchir le seuil du Nouvel An fait exploser un tonnerre de joie. Tellement, l’année qui vient de disparaître nous a trainés dans la galère indescriptible que l’arrivée de la nouvelle enchante le cœur et ravive l’esprit ! Et chacun sinon chaque famille l’a fêté à sa manière, selon ses possibilités et n’importe où voire n’importe comment. Une vraie congratulation ! Indiscutable ! Dame Météo a fait montre de clémence, tout juste une douce précipitation perçue plutôt comme une bénédiction ! Le discours de fin d’année du Chef de l’Etat, une cerise sur le gâteau.  C’était bon !

Maintenant, retour sur terre. Là où un travail urgent attend chacun. A tout seigneur, tout honneur ! Des actes et des travaux urgents attendent de pied ferme les dirigeants étatiques. La situation se complique dans le Sud. Les insuffisances dans tous ses états paralysent la population. L’insécurité grandissante et mordante, en milieu urbain et rural, étrangle, au propre et au figuré, étrangle les concitoyens. La misère suffoque. Il n’y a plus de place au bla-bla.  Pas de gesticulations en « m’as-tu-vu » non plus. Il faut obligatoirement transformer en actes concrets les promesses présidentielles ! Les routes nationales, en état de dégradation avancée, nécessitent des travaux de réhabilitation qui ne peuvent plus attendre. Que ce soit la RN2, RN4, RN6,  RN7, les principaux axes de desserte économique du pays sont pratiquement … impraticables. C’est désolant et lamentable ! On ne peut pas envisager aucune perspective de développement dans de telles conditions. Les grands chantiers tels les constructions de nouvelles villes, les infrastructures scolaires et sanitaires « manara-penitra », les projets pharaoniques comme l’autoroute Tanà-Toamasina, les transports par câble (les téléphériques) verront normalement leur démarrage effectif. Travaillez, prenez de la peine… ! Année électorale ou non, le pays ne mérite plus la galère qu’il a vécue. Les XIII Points du « Velirano » auront certainement la part belle des actes et réalisations accomplis.

Le peuple, pour sa part, doit retrousser les manches. Il n’appartient pas uniquement aux tenants du pouvoir de se mettre au boulot. Tout le monde a sa part de responsabilité pour sauver le pays. Il est d’une faute grave de laisser seuls les responsables étatiques travailler sur le champ. Une mobilisation générale doublée d’une solidarité communautaire dans un esprit d’unité nationale s’avère plus qu’incontournable.

A travers ses Œuvres dont celles qui nous concernent ici Livre V, Fables IX, La Fontaine voulut sensibiliser les jeunes que le travail, en soi, est un trésor.  Il fallait prendre de la peine à le faire.

Le pays, au stade actuel où il se trouve coincé, a besoin que tous ses enfants descendent sur terrain pour travailler, travailler dur.

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff