Publié dans Editorial

Au chevet des démunis

Publié le dimanche, 06 septembre 2020

Pour la première fois dans les annales de la République, de 1958 jusqu’à nos jours, un Chef d’Etat en exercice courbe l’échine et entre dans les demeures de fortune des petites gens (« vahoaka madinika ») et cela pour leur apporter, par ces temps qui courent, de quoi à survivre. Tel le jeune beau prince héritier du trône, dans un conte de fée, qui sort de son palais royal du haut de la colline et descend vivre, ne serait-ce que pour un temps, la pauvreté de ses sujets dans les chaumières, notre jeune Président n’hésite pas à rendre visite les plus pauvres là où ils vivent en distribuant de ses propres mains leurs parts de « Tsinjo Fameno ». Pour le jeune prince, ce ne fut qu’une légende virtuelle. Mais pour ce qui est de notre jeune Président, c’est un fait réel, une légende vivante et palpable. Rajoelina Andry Nirina aux côtés des ménages en souffrance, ne relève pas d’un « conte et légende » qui enchante et endormit les tout-petits mais bel et bien d’une réalité. Une réalité que les détracteurs ne pourront pas gommer et faire comme si de rien n’était.
Les effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 assènent cruellement le bas peuple. Les populations classées « vulnérables » vivant dans des conditions fragiles sont à terre. Le confinement prolongé leur empêche de vaquer quotidiennement aux petites et dérisoires activités leur permettant de subvenir à leurs petits besoins du jour. Pour tout dire, une journée sans activités seulement leur est fatale.
Les tenants du pouvoir public prennent profondément conscience de la dure réalité qui prévaut dans le pays. Ecartelés par un dilemme de Titan, ils affrontent à de complexes soucis. D’une part, la propagation rapide de ce meurtrier virus de Covid ne leur permet nullement de transiger sur les mesures à prendre et surtout à appliquer dont entre autres le confinement. D’autre part, les cris de détresse du petit peuple meurtri par le fait de ne pas pouvoir sortir de chez eux donc rien à mettre sous la dent. A noter qu’il ne s’agit pas seulement des petites gens livrées aux menues activités informelles, mais également de ces milliers de salariés contractés ou autres qui ont perdu leurs emplois (ouvriers d’usine, travailleurs des zones franches, guides touristiques, chauffeurs et receveurs des « taxis-be » et des taxis-brousse, etc.). Il faut trouver de quoi à les soutenir.
Etant donné que la trésorerie publique ne peut pas satisfaire aux immenses besoins du pays, il fallait obligatoirement  frapper à la porte des partenaires techniques et financiers (PTF). Au final, ils ont répondu favorablement. Témoins de la bonne gouvernance avec laquelle les dirigeants en place gèrent les affaires nationales, les PTF notamment les Institutions de Bretton Woods n’hésitent pas à apporter, plus d’une fois, leurs contributions afin d’épauler la Grande île dans ses efforts de soulager le malheur dû à la pandémie de Covid-19. Lesquelles contributions ont été acheminées directement à leurs destinations exactes.
Rajoelina Andry au chevet des démunis, il l’a été et il le sera. Il croit dur comme fer que le pays vaincra cette terrible pandémie avant la fin de l’année 2020. Son rêve le plus cher consistera à voir un jour son peuple débarrassé de cette vilaine misère. Et qui vivra, verra !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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