Publié dans Editorial

Consécration !

Publié le dimanche, 30 août 2020

A en croire à la publication d'un quotidien national dans la Capitale, Rajoelina Andry figure dans le Top 5 des Présidents africains. Selon un sondage effectué, la chaine « Bénin Web.TV » publie un article sur le Top 5 des Chefs d'Etat africains ayant brillé par leurs prises de décisions courageuses en termes de développement et sur la gestion de la réponse à la pandémie de Covid-19.

 

Mis à part le deuxième rang, les autres nominés de la prestigieuse « liste » sont des vieux routiers du pouvoir en Afrique, des ainés en âge et en termes de durée de règne. Le cinquième est un jeune loup. Un porte-flambeau de la nouvelle garde, de la nouvelle génération de la politique en Afrique. Et pourquoi pas, une icône du courage et de la volonté de changer le continent. Bref, une étoile montante qui brille au firmament de l'Afrique.

En effet, au premier rang trône Nana Akufo Addo, 76 ans, Président du Ghana. En trois ans à la tête de l'Etat, Addo parvient à asseoir une économie robuste pour son pays avec un PIB de 7,1%. Devant Macron, il déclara qu' « il est temps que l'Afrique se débarrasse de son statut d'assistée ». La seconde place revient à Abiy Ahmed Ali, 44 ans, Premier ministre d'Ethiopie, Prix Nobel de la Paix. Ahmed Ali réussit à « renouer la paix et la relation entre son pays et l'Erythrée ». Le troisième rang échoit, sans surprise comme disent certains, à Paul Kagamé, 61 ans, Président du Rwanda. En vingt ans au pouvoir, Kagamé réalise un exploit de taille à savoir hisser le Rwanda au top de la gouvernance et à bâtir une économie prospère. Il ose défier le modèle occidental. La quatrième position revient à Idriss Déby Itno, 68 ans, Président du Tchad, depuis 1990. Itno réussit à tenir tête contre les éléments radicalisés de l'Etat islamique, l'AQMI dans le Sahel. Il ne se plie pas docilement  aux caprices de la mère-patrie. Arrive en cinquième rang le jeune visionnaire et Président de la République malagasy, Rajoelina Andry Nirina, 46 ans. Il accède au pouvoir selon le verdict des urnes en 2018. Animé d'une volonté irrévocable d'apporter le changement à son pays, Rajoelina mène un combat, sans complaisance, contre toutes malversations entre autres l'impunité, la corruption et de toutes les formes de délinquances financières qui, au final, ont ruiné le pays. Dans la guerre contre la Covid-19, Rajoelina Andry fit savoir au monde, notamment  à l'Afrique, que Madagasikara est parvenu par le biais du laboratoire national (IMRA) à mettre au point le protocole d'un remède, Covid-Organics (CVO) contre le nouveau coronavirus. Si la pandémie recule dans le pays, c'est grâce surtout à l'efficacité du CVO. Il sait pertinemment que la démarche initiée déclenche l'ire des grands laboratoires occidentaux mais l'homme ne recule jamais. Il est toujours prêt à en découdre pour défendre les intérêts de la Nation. De la même manière, il a osé braver la volonté néocolonialiste voire expansionniste de la France dans la saga des Iles Malagasy (Eparses).

Incontestablement, on peut affirmer que Rajoelina, cette étoile montante, fait honneur à la noble cause du  Panafricanisme. Le choix de l'intégrer au Top 5 des Chefs d'Etat africains, n'est que le début de la consécration.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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