Publié dans Editorial

Une page nouvelle

Publié le dimanche, 28 juin 2020

Une page se tourne, une autre s'ouvre ! Une période de soixante ans dans l'histoire du pays s'éclipse, une nouvelle fait ses premiers pas ! 26 juin 1960, Madagasikara accède à l'indépendance ou plutôt retrouve sa souveraineté nationale. Soixante ans après, 26 juin 2020, il célèbre dans la dignité ce jour mémorable, mais, dans une atmosphère inhabituelle, d'une ambiance morose! Pour cause, par le temps qui court, pandémie de Covid-19 impose, on est obligé de se contenter du minimum. Pas de liesse populaire (feux d'artifices ou podiums …) ni des cérémonies officielles de grande envergure. Tout juste un défilé militaire à … huis clos ! Chaque foyer se résout à organiser une modeste fête, tout juste  en famille et à la maison.

 

Madagasikara, à soixante ans d'âge, n'a pas connu tellement de croissance comme il se doit normalement. Tel un arbre rabougri, le pays n'a pas atteint  son développement naturel normal. En réalité, il se dégrade au fil du temps pour en finir … au fond de la cave. C'est navrant de le constater  ainsi mais c'est le tableau exact qui prévaut en soixante ans de retour à l'indépendance. On dirait que l'ancienne puissance coloniale, très remontée par le désir des Malagasy à recouvrer leur autodétermination, fait tout pour le tout afin de créer des blocages partout à l'épanouissement du pays.  Jusque-là, tous les hauts dirigeants  qui se sont succédé à la tête du pays sortaient de la moule de la France. Ils n'ont pas pu réussir à dépasser le modèle dégradant du système colonial ou néocolonial. Apparemment, les intérêts de la France priment toujours.

Un jeune visionnaire débarque ! Il va tout chambouler. Il met à profit au maximum ce tournant décisif du soixantième anniversaire de l'indépendance pour écrire en lettres d'or sur une nouvelle page  l'histoire de Madagasikara.

Elu démocratiquement à la tête de la République, Rajoelina Andry Nirina entend mener avec conviction et détermination, une bataille contre vents et marées et sans pitié pour écraser tous les obstacles au développement du pays. Les anciennes pratiques des soixante ans passés, quelle que soit la nature, doivent disparaitre à jamais. Des pratiques qui ont rabougri le pays !

La pauvreté, l'ennemi numéro un, une urgence nationale,  ne nous mérite plus qu'elle dicte ses piètres prérogatives. L'émergence de Madagasikara ne devrait plus être un rêve inaccessible mais une réalité … réalisable.

Les soixante ans à venir constituent pour Madagasikara une opportunité nouvelle pour atteindre les objectifs fixés, à savoir, « Madagasikara, pays émergent et souverain ».

Pour y parvenir, Madagasikara doit franchir certaines étapes incontournables dont les points essentiels se trouvent fixés dans le Velirano, entre autres, maitriser l'insécurité, avoir le dessus sur la corruption, stopper l'impunité, chasser le gaspillage des ressources financières ou naturelles. Autant de défis sur quoi le Président Rajoelina Andry ne transige point. Et il le met déjà en pratique à l'aube de la nouvelle soixantaine.

Il faut que Madagasikara atteigne l'autosuffisance alimentaire couplée avec l'autosuffisance industrielle. Le pays ne doit plus dépendre des autres pour ses besoins prioritaires.

Une nouvelle page s'ouvre pour un Madagasikara nouveau, digne et épanoui !  Mais dans l'immédiat, il faut stopper net la course folle de cette pandémie de Covid-19. Pour y parvenir, à nous tous, de se donner la main !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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