Publié dans Economie

Projet Tatom - Moderniser les infrastructures pour le développement économique

Publié le jeudi, 25 juillet 2019

Un travail axé sur la RN2. Le projet Antananarivo-Toamasina-Madagasikara (Tatom) assure la connectivité entre la ville d’Antananarivo et de Toamasina par le système de transport. En parallèle à cela, le projet vise également à promouvoir le développement industriel et l’investissement dans cette zone. L’atelier de clôture du projet d’élaboration du schéma directeur s’est tenu hier au Carlton Anosy. « Grâce au développement de l’ensemble de la zone Tatom, l’économie de Madagascar sera reconstruite et la société malagasy retrouvera sa stabilité.

L’ensemble de la zone Tatom développera de manière durable ses propres secteurs économiques. De plus, la zone pourrait soutenir le développement des économies d’autres régions en renforçant la connectivité vers d’autres régions à partir d’Antananarivo et la connectivité avec d’autres régions à partir du port de Toamasina grâce à la modernisation de la fonction de transport de l’axe économique Tatom » évoque Harimanana Rabe, directeur général de l’Aménagement du Territoire et de l’Habitat lors de son intervention. De ce fait, les économies en milieu urbain et rural de Moramanga, Brickaville, Manjakandriana et Antsapanana se développeront non seulement grâce à l’expansion du commerce et des services de réparation de véhicules pour passagers et de camions de transports de marchandises, mais également par l’investissement dans les secteurs économiques tout en profitant de la proximité du port de Toamasina.

Un financement de 3,7 millions de dollars

Le projet comprend quatre phases et sera mis en œuvre à partir de cette année jusqu’en 2038. Le Japon, à travers le JICA, reste le grand partenaire de Madagascar dans ce projet de développement. « Le Japon est très heureux de financer avec un montant de 3,7 millions de dollars  ce projet Tatom. Notre pays a toujours accordé une importance capitale dans la qualité de l’infrastructure car elle joue un rôle important en matière de développement. La qualité de l’infrastructure est mesurée non seulement par la qualité de la technologie, la qualité de la mise en œuvre mais aussi la durée de l’exécution du projet » évoque Ogasawara  Ichiro, ambassadeur du Japon à Madagascar.

A la fin de ce projet Tatom, une autoroute entre Toamasina et Antanarivo sera construite pour permettre aux véhicules pour passagers, taxis-brousse,  grands bus et camions de parcourir entre 3 à 3h et demie la distance entre les deux agglomérations. Pour le moment, le projet se trouve encore au stade d’amélioration de la sécurité du transport dans cet axe.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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