Publié dans Economie

Zone de libre-échange économique - Priorité à l’industrie légère, le tourisme et l’agriculture

Publié le vendredi, 23 février 2024
Zone de libre-échange économique - Priorité à l’industrie légère, le tourisme et l’agriculture Crédit photo : fourni

Dans le cadre du Programme de soutien à l'investissement et au commerce en Afrique (SITA) de l'Organisation de développement international (ODI), financé par le Gouvernement britannique, Madagascar vient récemment d’effectuer une réunion virtuelle avec toutes les parties prenantes de ce programme. L'objectif principal de cette rencontre était d'explorer les opportunités et les défis de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour la Grande île. La ZLECAF représente une étape audacieuse vers une intégration économique accrue sur le continent africain. Au cœur de la discussion, les représentants malagasy ont mis l'accent sur les modèles de commerce existants et ont analysé de près les opportunités que cette initiative offre à Madagascar.

L'île, consciente de sa position géographique stratégique, voit dans la ZLECAF une voie ouverte vers de nouveaux horizons économiques. Madagascar, avec sa diversité culturelle et ses ressources naturelles uniques, voit dans la ZLECAF une occasion en or de stimuler son économie. Les experts ont souligné que cette intégration pourrait non seulement diversifier les exportations malagasy, mais également créer de nouvelles opportunités d'investissement. Les secteurs clés tels que l'agriculture, l'industrie légère et le tourisme sont identifiés comme des domaines particulièrement propices à une croissance accrue. L'évaluation des impacts commerciaux a également été au cœur des discussions.

Perspectives

Les représentants du côté malagasy ont examiné attentivement comment la ZLECAF pourrait renforcer les échanges commerciaux avec d'autres Nations africaines. L'accès élargi aux marchés africains offre de perspectives prometteuses pour les exportateurs du pays, ouvrant la voie à une augmentation significative des échanges commerciaux et renforçant la compétitivité de la Grande île sur la scène continentale. Un point crucial de la discussion a été l'impact potentiel sur les groupes vulnérables. Les participants ont souligné la nécessité de politiques inclusives visant à garantir que tous les segments de la société malagasy bénéficient des avantages de la ZLECAF.

L'accent mis sur le développement durable a également été évoqué, avec une attention particulière portée aux implications sur le climat et l'environnement. Madagascar s'efforce de tirer parti de cette opportunité pour promouvoir des pratiques commerciales respectueuses de l'environnement et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Ainsi, la participation de Madagascar à cette réunion virtuelle avec le SITA démontre un engagement fort envers l'intégration régionale et une vision à long terme pour l'avenir économique de la Nation. La ZLECAF est perçue comme une porte d'entrée vers de nouvelles opportunités commerciales, un moyen de renforcer la résilience économique post-pandémie et de favoriser un développement inclusif et durable. La Grande île se positionne ainsi de manière stratégique pour tirer pleinement parti des avantages qu'offre la ZLECAF, contribuant ainsi à forger un développement économique notable.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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