Publié dans Economie

Etat des routes nationales - Grogne grandissante des transporteurs

Publié le dimanche, 24 avril 2022


En souffrance. Les nids-de- poule sur les routes nationales se font ressentir dès les sorties d’agglomération pour ne pas dire même lorsqu’on est encore en ville. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional en faisant référence à la route nationale no 2 reliant la Capitale à la ville du Grand port. Un autre propriétaire de camion poids lourd de remarquer « Nous usons nos consommables six fois plus vite à cause de l’état de la route. Si nous ne devons changer de pneumatique que sur une fréquence d’un semestre, aujourd’hui nous sommes obligés d’acheter de nouvelles roues chaque mois. Sans parler des autres pièces comme les systèmes de freinage ou encore les suspensions qui souffrent les premières avec les trous béants au milieu du peu de goudron qui reste sur les routes nationales ». En effet, il est rare de trouver des kilomètres de bitume qui ne soient pas endommagés. Le confort de conduite se retrouve ainsi diminué, et les risques d'accident s'accroissent à mesure que la RN sombre dans la déchéance. Indispensable, la RN2, reliant la Capitale à la côte Est, se trouve en piteux état. Nombreux sont les automobilistes qui se plaignent de cet axe. Selon les automobilistes, il y a tout juste quelques mois, ils pouvaient mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour un tronçon d’une centaine de kilomètres, à présent il faut en compter trois au minimum pour une voiture moyenne et bien plus encore pour les poids lourds. De toutes les principales artères nationales, la RN2 serait celle qui contribue le plus au bon fonctionnement de la vie économique du pays. Toutes les marchandises arrivant du Grand port transitent par ses kilomètres pour arriver dans la Capitale. « Les entretiens se font rares, pour ne pas dire inexistants, sur cet axe très fréquenté. Pourquoi tarde-t-on à s’y mettre ? Or, dans d’autres régions du pays, des travaux se font à longueur d’année », déplore un transporteur. Un constat qui se confirme à l’instar de la rénovation d’une grande partie de la RN7. En effet, une portion de route qui a torturé plus d’un automobiliste autrefois, entre Ambohimahasoa et Fianarantsoa, est à présent entièrement rénovée et bétonnée. Le délabrement de la RN2 n’a de réelle conséquence que sur les opérateurs qui l’utilisent quotidiennement. Les infrastructures routières se dégradent assez vite. Le nombre de véhicules qui circulent sur les routes nationales augmente d'année en année, et cela affecte la consistance des infrastructures. Et malgré les travaux de réhabilitation et de réparation, les autorités ne doivent plus se contenter des travaux du genre « tip top » afin d'assurer la durabilité des infrastructures routières.
Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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