Publié dans Economie

Reprise des vols internationaux - Redémarrage optimiste sur l’île aux parfums

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Neos ouvre le bal. 319 passagers du premier vol charter autorisé ont débarqué à l’aéroport de Fascene, hier en milieu de journée. L’enthousiasme se reflétait sur le visage de tous les autochtones présents. Partagés entre recul et optimisme, les acteurs touristiques de Nosy Be sont venus en nombre à l’aéroport de Fascene hier pour tâter le terrain à l’occasion de l’ouverture officielle du ciel de l’île aux parfums aux touristes internationaux.

L’accueil chaleureux faisant la réputation de l’île, teinté d’un folklore typique de la région, attendait la centaine de passagers débarquant du premier vol post-Covid affrété par la compagnie italienne et en majorité accueillis par l’un des fleurons de l’hôtellerie de Nosy Be malgré le fait que l’île compte un peu plus de deux cent cinquante établissements touristiques, selon les chiffres de l’Office régional du tourisme. « Nous sommes venus à Fascene pour voir les réalités dans lesquelles les touristes sont accueillis. Une manière de rassurer les potentiels clients auprès desquels nous prospectons présentement. Depuis janvier, nos activités ont littéralement cessé. Auparavant, à la même époque, nous enregistrions plus de deux cents arrivées par semaine en provenance d’Italie et de Pologne. Pour le moment, nous n’avons enregistré aucun enregistrement de réservation malgré l’annonce de la réouverture du ciel. Nous comptons sur cette reprise concrète pour espérer rebondir ne serait-ce que pour arrondir les angles », explique Tsangidy Lucie, responsable chez Sound’s Travel and Leisure, une agence de voyage de l’île. A sa manière, la responsable avance que la réouverture de Nosy Be à l’international constitue un tournant clé pour la relance économique de l’île malgré l’incertitude qui plane sur le secteur touristique. Les premiers touristes internationaux qui ont débarqué à Fascene, hier, étaient majoritairement constitués d’habitués de la destination et des activités particulières disponibles uniquement sur l’île. Des voyageurs qui n’attendaient que l’ouverture de Nosy Be pour venir sur l’île. 

« Charge pour nous de promouvoir la destination auprès d’un public plus large qui ira au-delà de ces habitués. L’idée étant de renforcer la présence de la destination en ligne à travers les campagnes ciblées », rajoute un autre opérateur présent sur les lieux. Par ailleurs, depuis l’annonce de la réouverture, les compagnies se bousculent pour programmer leurs vols. Ainsi, dimanche prochain, un vol de la compagnie Ewa est prévu décoller des Comores pour Nosy Be, tandis qu’Ethiopian Airlines envoie déjà la couleur en programmant deux vols par semaine à partir du 23 avril prochain avec une perspective d’augmentation des fréquences hebdomadaires après le 15 mai, selon l’évolution de la situation. Des projections qui pourraient rassurer les opérateurs de l’île aux parfums en particulier et les acteurs du tourisme en général sur tout le territoire national. 

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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