Publié dans Economie

Guerre en Ukraine - Stocks rassurants de carburant local

Publié le vendredi, 25 février 2022



La barre symbolique des 100 dollars a été franchie pour le prix du baril de Brent depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Ainsi, les conséquences sur les prix du pétrole ne se sont pas fait attendre en s’établissant à 103,43 dollars, soit une hausse assez spectaculaire de 6,81 % par rapport à la veille. Une hausse vertigineuse dans la mesure où la Russie est le deuxième exportateur mondial de pétrole après l’Arabie Saoudite. L’offre russe de pétrole pourrait donc disparaître du jour au lendemain, dans un contexte où la production de pétrole est déjà insuffisante pour répondre à la demande mondiale.

Mais au-delà de la situation en Ukraine, les prix du pétrole sont en forte augmentation depuis le début de l’année 2022. L’offre reste toujours faible face à une demande mondiale plus forte que prévue en raison de la croissance économique. Les pays de l’OPEP vont avoir du mal à produire davantage pour compenser, sachant qu’ils peinent déjà à tenir leurs objectifs actuels de production. Cependant, il n’y a encore rien à craindre pour le moment et tout dépendra de la durée du conflit, selon les responsables au sein de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Ces derniers rassurent que pour le moment, l’approvisionnement s’effectue habituellement et que les stocks sont suffisants pour assurer la consommation de carburant sur l’ensemble du territoire.

Regards tournés vers Téhéran

Selon certains analystes, le prix du pétrole devrait rester au-delà des 100 dollars le temps que des sources alternatives majeures soient disponibles. Les regards se tournent notamment vers Téhéran. Si un accord sur le nucléaire iranien venait à être conclu, l’Iran serait de nouveau en mesure d’exporter son or noir. Davantage de pétrole serait alors disponible sur les marchés, ce qui pourrait limiter la hausse des prix. Mais pour le cas de Madagascar, le prix reste inchangé depuis 2018 où l’Etat a conclut une « entente » avec les pétroliers. L’Etat annonce des prix, réduits de 100 ariary par litre pour le supercarburant, 150 ariary pour le gasoil et 500 ariary pour le pétrole, par rapport aux prix fixés depuis décembre 2018. Les statistiques de l’OMH remontant à 2009, affichant un prix à la pompe en ascension et en yoyo, presque tous les mois, et ce, toujours indiqués, dépendent de nombreux paramètres (valeur de l’ariary, prix du baril).

Les prix réels du carburant, prenant en compte toutes les charges logistiques et des coûts d’approvisionnement, ont par contre, toujours été estimés comme « trop élevés » pour les consommateurs malagasy. Les prix ne sont jamais stables. L’Etat gère ainsi les prix suivant une structure de référence fixée par voie règlementaire, avec le pouvoir d’achat des Malagasy en filigrane. Avant cette entente entre l’Etat et les pétroliers, les ajustements automatiques entrepris par l’Etat ont modifié les prix à chaque début du mois. Toujours est-il que la hausse ou la baisse des prix ne se profile pas à l’horizon.

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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