Publié dans Economie

Administration - La réforme foncière s’accélère

Publié le mardi, 15 février 2022


Modernisation. Beaucoup trop de Bureaux de la propriété foncière (« Birao Ifotony momba ny Fananan-tany » ou BIF) ferment leurs portes pour diverses raisons en général et à cause d’un manque de financement en particulier. Raison pour laquelle, les autorités en charge du secteur foncier ont pris l’initiative de mettre en place une nouvelle Direction au sein de l’administration. Une Direction de la réforme et de la modernisation foncière prendra ainsi en charge d’accélérer les réformes sur ce plan sur tout le territoire de Madagascar. Au démarrage de cette réforme, Madagascar est appuyé à 90 % par plusieurs partenaires techniqueset financiers. La mise en place des guichets fonciers et de la modernisation foncière, ainsi que leur fonctionnement ont été supportés par les partenaires de Madagascar. 
Pour rappel, après l’indépendance en 1960, Madagascar a procédé à la réforme foncière en 2005. Cette réforme a été décidée suite à une crise foncière résultant de diverses raisons et constats datant de plusieurs années, ce qui a entraîné une insécurité foncière généralisée, le développement des conflits fonciers et la corruption. Par ailleurs, l’agriculture, d’où 67 % de la population de Madagascar tirent leurs revenus, a le potentiel de sortir des millions de personnes de la pauvreté. Mais à moins de garantir leurs droits fonciers, les agriculteurs ont peur d'investir à long terme sur les terres qu'ils utilisent. Les problèmes sont notamment la faible capacité de délivrance de titres, la rareté de l’enregistrement des mutations aux services fonciers, le développement des petits papiers, l’éloignement des services fonciers, le coût élevé des opérations cadastrales.
Dans un objectif de résolution de ces problèmes, la restructuration, la modernisation et l’informatisation des conservations foncières et topographiques ont donc été initiées. L’une des axes qui particularise la réforme foncière de Madagascar est la reconnaissance juridique et sociale des occupations sur les terrains occupés par les nationaux de plusieurs années, ainsi que l’attribution de la gestion d’une certaine catégorie de terrain - auparavant compris dans le domaine privé de l’Etat - aux collectivités territoriales de base qu’est la Commune. En ce sens, la formation des acteurs locaux du foncier, collectivités décentralisées ou organisations paysannes entre aussi dans le cadre des programmes de la réforme. Selon les initiateurs, les résultats sont satisfaisants et optimistes concernant la modernisation des services fonciers. Néanmoins, de grandes réalisations sont à apporter concernant l’informatisation des données. Ainsi, de nombreux pays peuvent s’inspirer de l’exemple malagasy. D’ailleurs, plusieurs pays africains s’intéressent déjà à la réforme foncière malagasy car celle-ci répond à des questions difficiles et proposent des solutions techniques et juridiques à la fois fiables et accessibles.
Hary Rakoto



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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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