Publié dans Economie

Echéance fiscale - Un prolongement en vue

Publié le mardi, 04 août 2020

A dix jours de la date butoir de l’échéance fiscale, les chefs d’entreprise sont encore en difficulté financière à cause du prolongement de l’état d’urgence sanitaire et du confinement. Les chiffres d’affaires étant en baisse, les charges fixes continuent d’augmenter. Pour alléger la trésorerie des entreprises, le Gouvernement envisage de prolonger l’échéance fiscale. « Nous avons entendu les demandes du secteur privé. Le Gouvernement prévoit déjà un report de l’échéance fiscale » annonce Rindra Rabarinirinarison, secrétaire générale auprès du ministère de l’Economie et des Finances durant son intervention télévisée, vendredi dernier.

D’après un responsable auprès de la direction générale des impôts, « aucune date officielle n’est encore connue jusqu’à ce jour. On attend les décisions y afférentes ». Rappelons que le Gouvernement a déjà reporté plusieurs fois cette échéance. L’annulation totale des impôts tels que l’impôt sur le revenu et l’impôt synthétique, comme réclame le secteur privé, s’avère impossible malgré le contexte de crise sanitaire. Ces taxes financent les recettes de l’Etat. En plus, elles se rapportent à la déclaration liée avec les chiffres d’affaires de l’année précédente et non celle de l’année en cours.

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff