Publié dans Economie

Filière vanille - Une baisse du prix de référence

Publié le mardi, 21 juillet 2020

Un nouveau prix affiché. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a annoncé, hier, le prix de référence du kilo de la vanille préparée durant cette nouvelle campagne 2020-2021. Une légère baisse a été constatée car le prix à l’exportation passe de 350 à 250 dollars, soit une diminution de 100 dollars, tandis que le tarif sur le marché national s’élève à 650 000 ariary s’il était de 900 000 ariary l’année dernière, soit une réduction de 250 000 ariary.

« Le bureau provisoire du Conseil national de la vanille (CNV) a travaillé en étroite collaboration avec le secteur privé pendant deux semaines pour fixer ce prix. Nous avons considéré plusieurs variables, entre autres la tendance du marché mondial. L’objectif étant de pérenniser la filière malgré la baisse de la demande au niveau mondial à cause du coronavirus. Cela permet d’éviter un éventuel crash. En effet, le prix de référence est un prix minimal. Les opérateurs peuvent vendre au-dessus de ce prix. Le plus important consiste à apporter une visibilité du marché. Toutes les chaînes de valeur dans l’exploitation de cet or vert agiront ainsi dans ce sens, comme la fixation du prix de la vanille verte régie par la loi de l’offre et de la demande », explique Lantosoa Rakotomalala, numéro un du département, lors de la conférence qui s’est tenue hier à Anosy.

Bien que la vanille synthétique commence à dominer sur le marché mondial, notre pays veut garder sa position de leader dans la filière, et ce, en misant sur la qualité et le prix. « Madagascar occupe 70 % du marché mondial de vanille. Nous approvisionnons 61 pays. Le fait de vendre des produits naturels représente déjà une compétitivité par rapport aux concurrents », souligne le ministre.

Selon les dernières statistiques reçues, la quantité exportée a connu une stabilité au cours des dernières années. Nous avons exporté 1 580 tonnes de gousses de vanille, 163 tonnes de produits dérivés et 93 tonnes de liquides et d’extraits lors de la dernière campagne.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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