Publié dans Culture

« Fractures quantiques » - L’art réalisé avec l’aide de l’intelligence artificielle

Publié le mardi, 13 février 2024
L’exposition a ouvert ses portes au grand public, hier L’exposition a ouvert ses portes au grand public, hier

L’intelligence artificielle (IA) pourra-t-elle produire de l’art ? Une interrogation à laquelle, l’exposition « Fractures quantiques », dirigée par Andy Dominique Rak, se propose de nourrir les réflexions sur la validité d’une telle forme d’art, tout en ouvrant les possibilités. 
Cet évènement, lequel se déroule à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely, a levé ses rideaux au grand public, hier. Il s’agit d’une exposition d'art dystopique et avant-gardiste signé Andy Dominique Rak. A cet effet, l’on explore les frontières floues entre humanité et technologie, puisque quelques œuvres sont toutes ou quasiment réalisées avec l’aide de l’IA, promettant une réflexion sur la coexistence artificielle. Cette exposition plonge dans un monde où la distinction entre humain et machine devient abstraite, soulevant ainsi des questions cruciales sur l'essence de la société face à l'intelligence artificielle.
A travers des visions « dystopiques », l'exposition révèle les ravages potentiels d'une réalité alternative, incitant à une réflexion sur les implications profondes de la dépendance de l’homme à la technologie. Les œuvres présentées sur les murs de l’IFM invitent à une réflexion sur notre dépendance à la technologie et ses conséquences potentielles. Celles-ci offrent un voyage temporel vers un « trop tard » inéluctable, ce qui déploie d’une manière artistique des conséquences irréversibles dans le tissu social. Dans cette exploration saisissante, l'art devient le reflet des choix incontournables et des ombres étirées sur notre avenir. L’IA oscille entre une extension raffinée du génie créatif et un tourbillon disruptif, tissant un dialogue poétique entre l'homme et la machine dans un ballet provocateur.
Notons que Andy Dominique Rak, directeur artistique et Motion designer de renom, originaire de Madagascar, fusionne art et design dans des récits  dystopiques et des paysages futuristes. Actuellement basé à Londres (Royaume-Uni), il contribue à des projets internationaux pour des marques, des films, des séries télévisées, des jeux vidéo et des événements interactifs, notamment avec Universal Music Records et Xbox / Microsoft, le plaçant parmi les artistes les plus demandés. Inspiré par des œuvres comme « Blade Runner » et « Neuromancer », il repousse les limites, cherchant des moments de beauté inattendus. Sa palette mêle couleurs vibrantes et teintes sombres, créant une immersion totale. Andy, en brouillant les frontières entre art et design, s'engage à explorer de nouvelles formes d'expression visuelle.
Cette exposition, laquelle se déroule depuis hier jusqu’au 24 février, est un lieu de rendez-vous pour ceux qui souhaitent réfléchir aux implications de notre monde qui s’avère de plus en plus interconnecté. L’accès y est gratuit. Il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’IFM pour vous faire votre propre avis.
Si.R

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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