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JIRAMA, c’est pas trop tôt !

Publié le jeudi, 10 novembre 2022

« On n’est jamais trop tard pour bien faire ! » Un adage populaire qui vaut ce qu’il vaut. Quand même quand on attend trop et laisse la situation pourrir et en faire trop de dégâts pour enfin  réagir, c’est trop, trop tard !
La société nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) serait en train d’évaluer certains cadres de la direction.  Trente-six directeurs généraux adjoints passeraient au crible de l’évaluation effectué en binôme par les membres du conseil d’administration de la société et le ministre de tutelle Andry Ramaroson. D’après le ministre, en personne, des « têtes vont tomber ».
Du coup, des questionnements affluent. « Pourquoi ce remue-ménage ? » Si c’est pour corriger certaine chose ou pour redresser la compagnie, « pourquoi attendre trop longtemps ? » « Serait-ce une énième gesticulation  afin de donner l’impression qu’on s’occupe des problèmes qui plongent les usagers, ménages et opérateurs économiques confondus, dans une vie d’enfer? » La JIRAMA n’aurait-elle pas fait un simple calcul de la somme des dégâts causés par ces délestages et coupures d’eau qui deviennent un lot quotidien des citoyens lambda ? Sinon, comme tout le monde le soupçonne, elle s’en moque éperdument. Et de cette méprise des problèmes des autres qui provoque l’indignation de Madame et Monsieur tout le monde, les pauvres abonnés.
De toutes les manières, il n’est pas faux de dire que la « JIRAMA est l’empire du mensonge, de la tromperie, de l’incompétence, du faire semblant, du mépris, bref de tous les maux ». Combien de fois n’a-t-elle pas promis d’une fin prochaine des délestages ? On est toujours là, au même point de désolation !
Et pour amuser la galerie, le ministre Andry Ramaroson, avec son sourire … moqueur, soupçonnerait des faits de sabotage au sein de la compagnie. Mais de qui se moque-t-on ! Depuis tout ce temps-là, n’a-t-on pas pu flairer ce méfait sinon ce crime ? Et laisser la machine tourner dans un cadre malsain pareil au détriment des usagers ! Effectivement, cette situation aggravante couve l’explosion sociale !
Les observateurs et les simples citoyens victimes des défaillances répétées de la JIRAMA n’arrivent point à comprendre pourquoi on ne parvient pas maitriser les errances de la compagnie qui datent depuis des années de cela. On ne comprend pas non plus pourquoi une société au bord de la faillite si ce n’est pas déjà le cas, surendettée se permet-elle de fonctionner avec 36 directeurs généraux adjoints ou autres ? Sans rappeler les indemnités hors normes et avantages colossaux que perçoivent les cadres de direction !
On fait semblant d’ignorer que les « bêtises itératives » de la JIRAMA impacterions au choix des urnes. Un certain Rajaonarimampianina Hery en sait beaucoup. Le peuple, laissé à l’abandon entre les mains des « criminels de la JIRAMA », se rappelle toujours de ce calvaire même si des améliorations apparentes auront lieu le temps de la campagne électorale.
On fait savoir que les résultats des évaluations auront lieu cette fin de semaine. Est-ce la fin de l’enfer ou ce serait toujours ces éternels faux- bond.
Ndrianaivo


Prioriser l’humain dans le processus d’industrialisation. C’est en ce sens que l’Organisation internationale du travail (OIT), à l’initiative de son « cluster de chaîne d’approvisionnement », organise présentement le premier Business forum sur le travail décent à Madagascar. Le thème sur lequel le focus est donné se rapporte ainsi sur la croissance économique durable et centrée sur l’humain dans les chaînes d’approvisionnement à Madagascar. A ce sujet, Noro Andriamamonjisoa, représentante du groupement des entreprises de Madagascar à ce Business forum, de souligner l’importance de la mise en place d’un travail décent pour tous les travailleurs du textile qui constitue un tissu majoritaire sur l’ensemble du tissu des emplois formels. En effet, bon nombre de ces travailleurs œuvrent encore dans conditions précaires. Et pourtant l’industrie si elle doit être productive et compétitive, doit également être durable et respectueuse du droit des travailleurs, et ces exigences se nourrissent mutuellement. Le Plan Emergence Madagascar rappelle d’ailleurs bien l’ambition du pays d’atteindre une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un emploi décent pour tous et toutes, tel qu’énoncé par l’Objectif de développement durable 8.

Justice sociale

« Le forum aborde le sujet de la croissance centrée sur l’humain. Dans ce sens, il me semble important de rappeler que l’intérêt pour les entreprises, comme pour les travailleurs et les travailleuses, est indéniable. De bonnes conditions de travail et le respect des droits des hommes et des femmes, y compris l’accès à un environnement de travail sûr et sain, sont un investissement payant pour la performance des entreprises, pas un coût supplémentaire » explique Vera Perdigao-Paquête, directrice, département de la gouvernance et du tripartisme, OIT Genève. Cette responsable d’inviter toutes les entités présentes durant ces deux jours, à Antananarivo et en ligne, à participer activement aux échanges et débats car vos contributions sont précieuses et aideront à identifier les pistes d’intervention qui renforceront la promotion de la justice sociale et du travail décent pour des chaînes d’approvisionnement plus compétitives et inclusives à Madagascar. Ainsi, à l’issue du forum, il est attendu que toutes les parties prenantes s’engagent fortement pour faire avancer la justice sociale et l’industrialisation durable de Madagascar, en s’appuyant sur le mandat normatif et l’assistance technique de l’OIT dans les secteurs prioritaires et les chaînes d’approvisionnement du pays.


Hary Rakoto





Un rendez-vous à ne pas manquer. Le « Super grand meeting des voitures Rétro Légende », organisé par le club Madacox pour clôturer en beauté son 25è anniversaire, se tiendra les 12 et 13 novembre au Centre de conférence international d’Ivato. Cet évènement fédérateur ambitionne de réunir des milliers de personnes. Les membres de 24 clubs de voitures de légende, actuellement en activité, seront au rendez-vous pour ces deux jours exceptionnels. Ils vont participer à une grande exposition qui va émerveiller les amoureux et les passionnés des véhicules qui ont marqué différentes époques. Pour la circonstance, chacun des clubs sortira de leurs garages quelques voitures qui renferment des souvenirs pour partager l'histoire au public. Tous les clubs participants prendront également part à un Big Gymkhana, dont le parcours a été spécialement aménagé. Le but étant de mettre en valeur le savoir-faire et l’adresse des membres et pilotes. D’un autre côté, une mini-compétition de run sur 150m sera ouverte à tous les clubs afin de satisfaire leur soif de compétition.
Cette rencontre des passionnés de voitures d’époque sera sponsorisée par Airtel Madagascar. « Notre politique de proximité nous permet de soutenir et d'accompagner toutes les communautés qui prennent une part active à la dynamisation et au développement du pays. Cette manifestation va réunir non seulement les férus de véhicules d'époque, mais aussi les passionnés de sport mécanique, les simples automobilistes, les mélomanes et tous ceux qui sont en quête de distraction. Une occasion de les familiariser avec notre large gamme de solutions en télécommunication. Une opportunité également pour Airtel de soutenir un événement à forte valeur ajoutée qui met en exergue à la fois l'esprit de conservation, l'esprit de compétition et l'esprit d'entreprise », selon Anna Ratsimbarison, Communication & Sponsorship Manager du Réseau des Smartphones. SODIAMA va aussi y distribuer de nombreux lots et faire une vente promotionnelle de pièces détachées pour les voitures qui viendront au meeting. OKALOU assurera pour sa part les animations destinées aux enfants tandis que les groupes mythiques Iraimbilanja et Kiaka vont entrainer le public dans une ambiance rock. Bref, le Super grand meeting sera une occasion pour les générations de se retrouver pour partager et vivre la passion de la voiture.
Recueillis par Patricia R.






La plupart des personnes en situation de handicap (PSH) ne bénéficient d’aucune aide, y compris celle étatique. Certaines d’entre elles en témoignent et se sentent négligées, surtout durant la pandémie de Covid-19. La mise en place d’une structure de protection sociale pérenne pour ces personnes vulnérables constitue la finalité du plaidoyer mené par le projet « Equal » de l’association Autisme Madagascar.

Souvent livrées à elles-mêmes. Le troisième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-3) a recensé 154.255 personnes en situation de handicap à Madagascar. Bon nombre d’entre elles ont été privées de diverses allocations et filets sociaux de sécurité (FSS) fournis pour les personnes vulnérables durant la pandémie de Covid 19. Ericka, une fille autiste résidant à Toamasina, en fait partie. Orpheline depuis ses 2 ans, cette fillette d’à peine 10 ans habite ses grands-parents retraités, lesquels se chargent de son éducation. La petite a un trouble de langage et porte des couches quotidiennement. « Nous sommes 3 personnes vulnérables à la maison mais n’avons bénéficié d’aucune aide venant de l’Etat. Nous nous sommes pourtant inscrits et l’on nous a pris en photo, mais en vain. Cependant, on ne peut pas se nourrir de notre maison qu’on a construite durant nos années d’activité (rire) », nous confie Yolande Raveloarimanga, grand-mère d’Ericka. Comme cette famille, beaucoup de foyers vivent en silence ce genre de situation.
Peu ou non considéré
Paralysée depuis son enfance. Mariette Telovavy se déplace quotidiennement en fauteuil roulant. Cette mère de famille habitant à Toamasina a pu bénéficier des FSS durant la crise sanitaire, mais seulement pendant un moment temporaire. « J’ai pu obtenir les 50.000 ariary à partir de la liste du Fokontany, et non à cause de mon handicap. En fait, nous sommes 4 personnes handicapées à habiter dans le même secteur, mais seules deux d’entre nous étaient dans la liste. Durant la 2ème vague de 30 000 ariary, nous étions exclus de la liste, contrairement à nos voisins non handicapés », témoigne-t-elle.
Pour sa part, la famille de Lalaina Razafinarisoa a pu survivre pendant quelques jours grâce au FSS de 100.000 ariary obtenu durant la pandémie. « J’ai pu acheter 23 kg de riz, un sac de charbon de 250 kg, 1,5 litre d’huile, du sucre, du sel ainsi que quelques provisions grâce à cette somme. Cela nous a permis de tenir le coup pendant près de deux semaines », avance la mère de famille, ayant un mari handicapé et une fille autiste. « Nous sommes quatre à la maison, avec une dépense quotidienne de 10 000 ariary en moyenne, mais ce n’était pas possible durant la pandémie de Covid-19 », ajoute-t-elle.
Pour une structure pérenne
« Les personnes en situation de handicap devraient bénéficier d’une protection sociale spécifique, en étant vulnérables », suggère un membre de l’association des PSH. « L’Etat devrait réviser à la hausse le budget social », ajoute un autre membre. « Le Président de la République devrait allouer une aide spéciale pour les enfants handicapés, y compris ceux ayant un handicap non visible comme les autistes. Ceux qui ne peuvent pas marcher devraient être dotés d’équipements pour ce faire », sollicite la grand-mère d’Ericka, citée en sus. Cette négligence envers les PSH a encouragé l’association Autisme Madagascar, à travers son projet « Equal », de mener un plaidoyer pour la mise en place d’une structure pérenne de protection sociale pour ces personnes vulnérables.
« Je n’ai aucune source de revenu. Je souhaite travailler dans l’élevage ou l’artisanat mais personne ne veut m’embaucher (…) », se désole R., un aveugle habitant dans un quartier de Toamasina. « Les parents ont dépensé une somme conséquente pour payer les frais de scolarité des PSH. Malgré cela, ces gens peinent à trouver du travail, notamment celui convenant à leur diplôme et compétences. Pourtant, la convention des PSH stipule que l’Etat a le devoir de créer de l’emploi pour elles », avance un défenseur des droits de l’Homme, notamment ceux des personnes handicapées, œuvrant dans la ville du grand port. Outre la création d’emplois et la protection sociale pérenne, la mise en place de centres spécialisés est aussi sollicitée. Ces établissements devraient attribuer une éducation spécialisée et gratuite pour les PSH, notamment les enfants autistes. Ils pourront y suivre des séances d’ergothérapie, entre autres…
Patricia Ramavonirina




L'affaire sur la réélection de Marcel Rakotomalala pour un troisième mandat à la tête du Malagasy Rugby ne cesse de défrayer la chronique. Les ligues majoritaires contestent vigoureusement la réélection de Marcel Rakotomalala, à Toliara le 7 novembre dernier. Comme si le Comité olympique malagasy voulait défier l'État en ne considérant pas la présence du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Ce dernier étant le garant de la légalité de cette élection.

 

Les quatre suspects dont un touriste espagnol de 70 ans, dans l’affaire concernant l’agression sexuelle ayant débouché sur la mort d’un petit garçon de 7 ans à Morondava, dimanche dernier, ont été déférés au Parquet. Ce déferrement n’a pris fin que vers 22h mardi dernier, et à l’issue duquel tous les suspects ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de Morondava. Outre bien sûr l’Espagnol, la gérante de l’hôtel où les faits sont survenus, un surveillant de piscine et non moins maître-nageur, et un autre employé dudit établissement figurent dans cette liste. 

 

La participation de Madagascar à la COP27 qui se tient actuellement à Sharm – El – Sheick, en Egypte a marqué les esprits, notamment suite au discours du Président Andry Rajoelina qui a, une fois de plus, interpellé les grands pays pollueurs sur le déblocage du fonds vert pour le climat. Un fonds destiné aux pays en voie de développement qui sont victimes du changement climatique. 

 

Parmi les 4 établissements de la ville d’Antananarivo accompagnés par le groupe Filatex. L’Ecole primaire publique (EPP) d’Andrefan’Ambohijanahary étant la meilleure de la Capitale, voire de Madagascar, notamment en termes d’infrastructures, d’après le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Naina Andriantsitohaina. Construit en 1911, cet établissement, considéré comme une institution, a été rénové par ledit groupe en 2017. Des travaux conséquents y ont été effectués, impactant positivement sur la scolarisation et le quotidien des centaines d’élèves. « La qualité des infrastructures impacte sur les résultats scolaires.

Capital inusable et inoxydable !

Publié le mercredi, 09 novembre 2022

La République malagasy célèbre « la Semaine de la terre et de l'aménagement du territoire » durant la semaine du lundi 7 novembre. Le Département de l'Aménagement du territoire et des Services fonciers organise des séances de sensibilisation autour des terres et leurs aménagements. Le Département saisit en même temps l'occasion pour  distribuer des « Karatany », genre Titre foncier au niveau des Fokontany, et des Bokin-tany (Titre foncier) aux paysans. Lesdits paysans deviennent définitivement des propriétaires des terres qu'ils ont aménagées depuis des générations. Un défi que le régime Orange de Rajoelina se donne la tâche de relever conformément au prescrit du Velirano. La sécurisation foncière s'inscrit dans l'ordre des priorités et des urgences que le Président de la République entend mener jusqu'au bout.

 

Surpêche, pollution et dégradation du climat. Ces problèmes changent l'océan d'une manière encore jamais vue auparavant. Ils vident nos océans de vie et menacent les stocks de poissons qui fournissent de la nourriture à des milliards de personnes et des moyens de subsistance à des centaines de millions de personnes. Face à ce contexte, un groupe de scientifiques d’ordre international se sont ainsi penchés sur une planification stratégique sur la restauration des océans. Ces derniers, membres de l’organisme Océan Pasture Madagascar (OPR-MG), filiale de l’Océan Pasture International, annoncent une solution africaine innovante pour atténuer le changement climatique via la restauration des océans.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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