Publié dans Société

Université de Toamasina - Des voyages de retour pour ses étudiants

Publié le dimanche, 09 août 2020


Les étudiants des universités publiques et privées sont actuellement confrontés à des grandes  difficultés financières.  D’une part, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, et de l’autre ne bénéficient plus de subventions de leurs parents ni travailler en tant que vacataires dans les écoles privées. Afin que les étudiants puissent rentrer dans leurs villes d’origine, l’université de Toamasina a mis en place une organisation. Dans un communiqué publié dans sa page Facebook en fin de semaine dernière, il a été avancé que des voyages en groupe seront organisés pour ceux qui souhaitent regagner leurs villes d’origine. Ces voyages seront répartis en deux vagues, dont la première est prévue pour le vendredi 14 août et  le samedi 15 août prochains et la deuxième aura lieu le lundi 17 août et  le mardi 18 août. Des inscriptions se tiennent alors depuis vendredi dans quatre guichets selon les Provinces  de destination, à savoir la scolarité DEGMIA  pour ceux qui voudraient rejoindre Antananarivo et Mahajanga, la scolarité FLSH pour Fianarantsoa et Toliara, le service des logements pour Antsiranana et enfin le service des bourses pour la destination Toamasina. Elles ne prendront fin que mercredi à midi.
 Est – ce la bonne décision ?
 Il a été stipulé dans ce communiqué  de l’université de Toamasina que l’administration prendra en charge la préparation et la délivrance des autorisations de sortie pour les étudiants. Cependant, l’entrée et la sortie dans la plupart de ces Régions concernées sont encore fermées, du moins pour le moment, comme Antananarivo, Antsiranana, et même pour les dépouilles mortelles. Les observateurs autant que les étudiants concernés eux- mêmes se posent alors la question si l’université de Toamasina a pris la bonne décision ou pas. D’une part, cette organisation pourrait engendrer une confusion pour les étudiants bloqués dans les autres universités, notamment celle d’Antananarivo. Ces derniers ont, à plusieurs reprises, demandé afin qu’ils puissent rentrer chez eux. Il en est de même pour les autres personnes comme les employés, enseignants et missionnaires encore bloqués dans la Capitale. Il est évident que, vu la situation actuelle dans le pays et la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour, tout le monde voudrait rentrer chez soi, mais en suivant les règles du jeu.
Recueillis par Anatra R.   

 

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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