Après Fianarantsoa, la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina et son épouse a mis le cap sur Toliara avant – hier après – midi. Un des moments forts de cette visite fut le passage de l’homme fort du pays à l’hôpital « manara – penitra » à Mitsinjo Betanimena où il a remis des équipements médicaux tels que des extracteurs d’oxygène, des médicaments, des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant, du gel désinfectant, des tests PCR et TDR, des thermomètres, des tensiomètres sans oublier les doses de Covid Organics.
D’après les statistiques locales émanant du directeur régional de la santé à Toliara, la ville du soleil compte 99 cas de Covid-19 depuis le 23 mars dont 3décès, 7 formes graves, 57 guéris (31 rétablis grâce au CVO) et 42 patients en traitement. Le Chef de l’Etat a remercié particulièrement les médecins qui, selon lui, maîtrisent déjà les soins des malades atteints de formes graves de coronavirus. Malgré les décès, Madagascar est encore loin de l’hécatombe vécu dans d’autres pays comme le Brésil ou les Etats – Unis. Il a affirmé que l’Etat mettra tout en œuvre pour guérir tous les cas en traitement et  réduire le nombre de morts  pour un bilan de « zéro décès » dans les prochains jours.
Appui et réconfort à la population de Toliara
 Rappelons que dès son arrivée, le couple présidentiel a procédé à la distribution des aides « sosialim – bahoaka » au terrain de l’Ecole normale Tsimenatsy et celui de Don Bosco où 4000 familles nécessiteuses y ont été les bénéficiaires. Ces ménages sont issus de 4 Fokontany à savoir Mahavatsy I Ouest, Mahavatsy Tanambao, Tsimenatsy I Ouest, et Tsimenatsy I Est. Les foyers démunis dans les 41 Fokontany qui composent la Commune urbaine de Toliara seront concernés par cette distribution d’aides sociales tout comme les autres Communes de la région. Une opération qui s’étendra sur les 15 prochains jours.
Au cours d’une allocution au terrain de Tsimenatsy, le Président a rappelé son périple dans les autres régions comme à Toamasina, Mahajanga, Nosy  Be, Antsiranana et récemment à Fianarantsoa. Des déplacements qui prouvent que le Chef de l’Etat reste aux côtés de la population en cette période de crise sanitaire. « Je n’ai pas oublié la population de Toliara et je vous garde dans mon cœur », a assuré le Président avant d’ajouter que « nous sommes venus aujourd’hui pour témoigner de notre solidarité. (…) C’est en ces temps difficiles qu’on doit faire preuve d’empathie ».
De la lumière et des équipements médicaux
Durant la fin de la journée de jeudi, le Président et la Première Dame se sont rendus au domicile des familles Vezo pêcheurs qui habitent le village d’Ankiambe en bord de mer pour distribuer des ampoules solaires. Cette dotation fait partie des promesses du Président à la population locale. Ainsi, 600 foyers ont pu jouir de ces ampoules solaires. A entendre une mère de famille qui fait partie des bénéficiaires, c’est la première fois qu’un Président de la République vient leur rendre visite et apporter de la lumière, de surcroît. « Nous sommes reconnaissants car auparavant nous n’avons que des « jiro kapoaka » (en pétrole) pour nous éclairer », a déclaré cette mère de famille. La Première Dame et non moins présidente de l’association Fitia a poursuivi les mêmes actions, hier, en remettant des ampoules solaires aux femmes du Fokontany de Mahavatse II.
De son côté, le Président a fait le détour au CSBII de Tanambao où il a remis des médicaments et des indemnités aux membres de l’équipe médicale avant de procéder à la distribution de « Tosika Fameno » s’élevant à 100 000 ariary aux familles vulnérables de Toliara. Au total, 23 000 ménages en seront les bénéficiaires. Ce programme chargé du couple présidentiel s’est terminé sur fond de reconnaissance de la population dans la Capitale de l’Atsimo Andrefana.

La Rédaction


Publié dans Politique
vendredi, 07 août 2020

Crise démentielle !

Décidément, la crise sanitaire ne suffit pas. Il nous en faut encore d’autres.
La crise de jalousie et la maladie de nostalgie rongent les esprits égarés des meneurs du Rodoben’nympanohitra ho amin’nydemokrasiaeto Madagasikara (RMDM), une plateforme regroupant les déchus du pouvoir et les déçus de leurs propres prestations lors des derniers scrutins.
L’arrivée de Rajoelina Andry Nirina, par la voie royale des urnes, dérangent les ratés de la politique du pays. Le nouvel homme fort du pays fait naître auprès de ses adversaires une profonde jalousie. Le jeune Président, la quarantaine, gêne. Les adversaires déclarés, des quinquagénaires, des sexagénaires et même un certain septuagénaire n’admettent point leurs défaites. Ils ne veulent rien savoir ! La bande à Tsarahamy ne tolère, à jamais, la victoire éclatante du jeune Rajoelina. Le soutien populaire qu’il bénéficie rend malade. La crise de jalousie, tellement profonde et virulente, déclenche une autre crise beaucoup plus inquiétante, la crise démentielle et les pousse à vociférer des propos du… n’importe quoi, des délires de fous. Au final, aveuglés par leurs propres turpitudes, ils sont dans une certaine mesure à plaindre.
Les feux de la nostalgie brûlent les patentés assidus du RMDM. Ecartés loin du cercle du pouvoir, ils errent dans le désert de la désolation. Les avantages du pouvoir, souvent mal acquis, leur manquent tristement. Le parfum des « oignons d’Egypte » hante leur souvenir et provoque en eux une crise démentielle.
Seulement, le peuple n’en a cure de la crise de folie qui frappe les opposants et détracteurs du régime sauf que les manifestations extérieures de la « maladie » menacent l’ordre public. Etant donné qu’on n’accorde aucun intérêt ni attention à leurs gesticulations, ces « malades » de la crise démentielle foncent tête baissée dans le tas. Les tenants du pouvoir, de par leurs responsabilités à maintenir l’ordre public, n’admettent aucune tentative de trouble à la vie nationale.
Les revendications changent d’un moment à l’autre. Il n’y a aucune cohérence ni enchaînement d’idées, on balance en vrac sur la place publique n’importe quoi.  Un temps, les supposés opposants exigeaient de la transparence dans la gestion financière de la crise. Un autre, on fustige le Chef de l’Etat pour des questions futiles. Tantôt, le RMDM réclame la mise en place d’un Gouvernement d’Union nationale, tantôt il  suggère ou plutôt… impose l’installation d’un Gouvernement de salut public ! Dans tous les cas de figure, pour les ex-barons au pouvoir, membres influents du TIM, du HVM et d’autres groupuscules de partis, l’essentiel consiste à figurer dans la liste d’une équipe gouvernementale. Les arguments qu’ils véhiculent afin de convaincre les dirigeants en place reposent sur le principe de la contribution de toutes les formations politiques à gérer « ensemble » la crise sanitaire. Le principe en vaut la peine d’être essayé mais vu l’avidité et le peu de crédibilité de la plupart des grosses têtes du RMDM, on doute très sérieusement de la pertinence de la démarche.
Tout récemment, voyant leur entreprise vouée à l’échec, Tsarahamy et acolytes invitent les forces vives de la Nation à une consultation nationale. Tous les observateurs de la vie politique nationale s’accordent à déduire qu’une telle « offre » n’aboutit à rien. Et la crise démentielle continue !
Ndrianaivo



Publié dans Editorial


Le passé et le futur. Un an après le parcours fabuleux de la sélection malagasy pour sa première participation à une phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’émotion est loin d’être estompée. Et avec un début de compétition méritant la qualification à la prochaine CAN, l’équipe des Barea attire plus que jamais l’attention de tous, sponsors, partenaires, supporteurs et tout un peuple.
En souvenir du chemin parcouru à la CAN 2019 en Egypte et pour le soutien de la prochaine campagne africaine, une montre à l’effigie des BAREA Vonona circule depuis peu dans les coulisses. Edition limitée à 300 exemplaires et chaque montre est numérotée, elle porte la signature de « Arpiem watches », une enseigne qui monte sur le marché de l’horlogerie française. C’est au fondateur de cette marque, un passionné de sport, qu’est revenu l’honneur d’immortaliser à travers cette montre, évaluée à 1.500.000Ar, la fièvre des amoureux de la balle ronde malagasy autour de son équipe nationale. « A chaque fois que je regarde cette montre sur mon poignet, elle me projette vers les scènes inoubliables des Barea de la CAN 2019. Dès fois, je revois le tir de loin d’Ibrahim Amada, le but fabuleux de Carolus, le sauvetage de Marvin, l’explosion de joie des autorités malagasy et des sponsors à la tribune officielle à l’issue des tirs au but contre la RD Congo. Bref, des moments qui restent à jamais dans la mémoire de tous les Malagasy », philosophe un des heureux élus qui a déjà pris possession de ce joyau et fier de le porter.
Tous les joueurs de l’équipe des Barea auront leur montre flanquée de leur numéro de maillot. Le staff technique en bénéficiera également. 50 montres en tout ont déjà trouvé preneurs, les 250 restant seront vendues dans les prochaines semaines, a –t-on entendu auprès de l’initiateur du projet. Sur ces 250 réservées au grand public, 50 iront à la diaspora malagasy en France tandis que les 200 seront mises en vente à Madagascar. Où se la procurer ? « C’est encore un secret. Il est fortement conseillé de garder les yeux ouverts en particulier sur les réseaux sociaux », rétorque un des responsables dans le cercle des Dieux….
Rata


Publié dans Sport


La presse malagasy est en deuil. Notre confrère Salomon Ravelontsalama de la Gazette de la Grande Ile où il occupait le poste de directeur général en charge de l’administration, des finances et de la publicité  est décédé hier à l’hôpital Befelatanana à l’âge de 63 ans. Economiste de formation, il a débuté dans la presse écrite dans le quotidien Midi Madagasikara en 1984 avant de fonder ensemble avec Lola Rasoamaharo, James Ramarosaona, Adelson Razafy et Franck Raharison le quotidien « La Gazette de la Grande Ile ». Celui-ci a vu le jour précisément le 08 mars 2003. Salomon Ravelontsalama avec comme nom de plume « Sa » était un chroniqueur économique et doté d’une connaissance pointue dans le domaine en question. Mais on peut dire qu’il était polyvalent. La mort de Salomon Ravelontsalama survient 7 mois et 19 jours après celle de Franck Raharison, ancien directeur général de la Rédaction de la « Gazette de la Grande Ile », décédé le 19 janvier 2020. Salomon Ravelontsalama laisse une veuve et 2 orphelins.
La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a émis des mots sur le défunt. « Je tiens à rendre hommage à ce journaliste, un vétéran du métier, un vieux routier qui a eu certainement sa place dans le milieu de la presse écrite à Madagascar. Puisse son âme reposer en paix ».
La rédaction du journal «  la Vérité » présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, ses amis et particulièrement nos confrères et consœurs de la Gazette de la Grande Ile.
A.Lepêcheur

Publié dans Politique


La crise sanitaire liée à la Covid-19 atteint son paroxysme à Madagascar. Le nombre de nouveaux cas positifs dépasse la centaine voire plusieurs centaines par jour. Le Gouvernement a décidé de prolonger, pour la énième fois, l’Etat d’urgence sanitaire. Une mesure qui s’accompagne de plusieurs mesures restrictives comme l’interdiction de circuler la nuit (à partir de 8 heures jusqu’à 4 heures du matin) conformément au couvre – feu, l’interdiction de rassemblement, la défense de sortie ou de circulation en dehors des limitrophes de la Région pour le cas d’Analamanga, en l’occurrence.
D’autre part, les mesures d’accompagnement destinées à alléger les impacts socio – économiques de la crise ont été appliquées comme la distribution  d’aides sous forme d’argent ou de produits de première nécessité (PPN) et ce depuis l’annonce des premiers cas de contamination du virus dans la Grande île. En partie, l’Etat a pris ses responsabilités bien que la concrétisation soit encore loin de la perfection et beaucoup reste encore à améliorer. Mais la fin du cauchemar ne sera pas encore pour demain si les citoyens ne sont entièrement impliqués ou si certains s’entêtent encore à vouloir transgresser l’ordre établi.
Devoir d’interpellation ou de dénonciation
Aujourd’hui, le pays se trouve dans une période où le sens de la responsabilité citoyenne est fortement sollicité. C’est ce sens de la responsabilité qui devrait, en effet, dicter chaque citoyen afin de respecter les gestes barrières et les autres dispositions imposées par l’Etat ou de rappeler ses concitoyens en vue de faire respecter lesdits gestes. Dans la rue ou au marché, chacun devrait avoir l’audace de faire un rappel à l’ordre ou interpeller une personne (un marchand ou un acheteur) à porter le masque correctement ou à en porter un tout simplement. Cette même responsabilité donne également le droit à chaque citoyen de dénoncer sans la moindre hésitation des cas d’injustice, de détournement ou de corruption liés à la gestion des équipements, médicaments ou des fonds alloués à la lutte contre le coronavirus.
Dernièrement, les membres de la Société civile se sont rués dans la rédaction et la publication des déclarations qui font office d’interpellation de l’Etat pour une meilleure transparence dans la gestion des fonds destinés à la lutte anti – Covid-19. Malheureusement, aucune des principales Ong ou autres associations à Madagascar ne s’est démarquée en faisant des campagnes de sensibilisation pour l’hygiène, le lavage des mains auprès de la population, ou autres mesures d’hygiène par exemple. C’est pourtant le moment ou jamais pour ces différentes entités d’attirer l’attention des citoyens sur leurs responsabilités en tant qu’acteur clé dans cette lutte contre l’ennemi invisible qu’est la Covid-19.
Pareil, des politiciens qui affirment être de l’opposition sont les premiers à critiquer les actions du pouvoir en place pour lutter contre la Covid-19 mais sont pourtant étrangement absents du terrain des actions. Des partis tels que le Tiako i Madagasikara, notamment, passent le plus clair de leur temps à dénigrer les actions du régime, quitte à se dédire lui-même… Récemment, ce parti a affirmé avoir été mis de côté par le Gouvernement alors qu’il était prêt à apporter son aide. Une affirmation qui a fait rire plus d’un observateur averti de la vie politique malagasy. Faut-il en effet rappeler que ses députés avaient soutenu de but en blanc ne vouloir participer de quelque manière que ce soit aux efforts du Gouvernement pour distribuer les aides sociales, au début de la crise sanitaire à Madagascar, à cause d’un manque de transparence dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19. En temps de guerre, le plus important n’est pas de demander d’où vient l’arme qu’on utilise mais de l’utiliser pour vaincre l’ennemi, affirmait à ce sujet un citoyen lambda…
La Rédaction

Publié dans Politique


Environ 200 agents mobilisés par ministère. Les descentes sur terrain pour mener des nouvelles enquêtes auprès des ménages ont commencé hier, au lendemain de l’annonce d’une nouvelle organisation avant la reprise de la distribution de l’aide « Vatsy Tsinjo », prévue pour le 11 août. Les équipes composées par des agents des ministères, en collaboration avec ceux de la Région Analamanga et ceux des Communes concernées, effectuent du porte-à-porte y afférent. Leur mission consiste à renouveler les registres des familles bénéficiaires des aides et celles qui doivent en avoir ainsi qu’à évaluer la quantité de vivres encore à déployer. « Chaque équipe collecte des informations auprès des ménages visités pour remplir les fiches de recensement. Elle effectue les enquêtes à partir d’un questionnaire, précisant par exemple si les concernés ont perdu leurs emplois durant la crise. Ont-ils suspendu leurs activités ? Comment font-ils pour survivre ? etc. », souligne Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC).
A partir des résultats des enquêtes, les équipes qui les ont effectuées sur terrain pourront distinguer les familles vulnérables qui doivent toucher les vivres, notamment ceux qui ont perdu leurs emplois, ceux dont les salaires ont été réduits ou encore ceux ayant dû suspendre leurs activités à cause de la crise, et les ménages qui peuvent s’en passer. Une fois les données collectées, la liste des bénéficiaires du « Vatsy Tsinjo » sera affichée. Les ménages qui doivent en avoir mais qui n’y sont pas inscrits peuvent faire des réclamations dans un délai limité, avant l’affichage de la liste définitive dans chaque Fokontany. Notons que les Communes de Tanjombato et d’Ankaraobato, dans le District d’Antananarivo Atsimondrano, constituent les circonscriptions où les agents du MCC mènent les enquêtes. Le ministre de tutelle y a participé hier. Au total, 24 400 ménages répartis dans 12 Fokontany et 43 secteurs devront être enquêtés avant le 9 août prochain.
Recueillis par Patricia R.



Publié dans Politique


Lancement de nouveaux produits, recherche de nouvelles stratégies… Les entreprises recherchent aujourd’hui « LA » solution pour redémarrer et booster dans un bon esprit leurs activités, et redresser ainsi l’économie de Madagascar. Elles ne restent pas les bras croisés malgré les arrêts imposés par cette crise sanitaire et les restrictions mises en place par les autorités. Elles se préparent d’ores et déjà à l’après-crise. L’avenir reste encore incertain, plus particulièrement dans le domaine de l’économie. La continuité de cette situation n’est pas prédéfinie à l’avance. C’est pourquoi, les opérateurs locaux étudient la situation et envisagent tous les cas de figure possible. C’est dans cet état d’esprit que « La STAR de demain » s’est mis en place. A la fin du mois de juillet, la STAR a annoncé la fermeture de ses cinq usines de production dans tout le pays jusqu’à la fin du mois. Avec la conjoncture actuelle, elle s’est en effet retrouvée à produire plus qu’elle vend. Mais malgré cette suspension des activités, la direction de l’entreprise prépare son « come-back ». Elle a ainsi tenu un premier atelier avec une vingtaine de collaborateurs, hier, autour de la thématique : « la STAR se réinvente ». « Ce premier atelier d’une série donnera lieu à des actions concrètes basées sur les propositions des collaborateurs », a-t-elle déclaré.
La STAR n’est pas un cas isolé. De son côté, la Société Générale Madagasikara vient également de lancer une gamme de nouveaux produits cette semaine. Il est vrai que cette période n’est pas vraiment le moment opportun pour lancer un produit mais la banque a tenu à tenter le coup. « Après le lancement de l’application de banque en ligne CONNECT et la solution de paiement sans contact, nous nous engageons à offrir à nos clients des produits et des services bancaires plus innovants, mais surtout plus adaptés à leurs besoins », a soutenu l’institution financière. Même avec la crise, la banque a tenu à maintenir tout son calendrier, avec d’éventuelles modifications. Elle n’a pas laissé la pandémie avoir plus d’impacts sur ses activités. Pourtant, avec les nouvelles identités « Zen », « Eco », « Confort » et « Ebène Or », ces packages conjuguent, selon les responsables, simplicité, souplesse et transparence. Des valeurs particulièrement utiles en cette période de crise.
Le secteur privé essaie aujourd’hui, tant bien que mal, à survivre à cette crise économique causée par la pandémie de coronavirus. Malgré un contexte peu favorable, il essaie quand même de trouver des solutions pour un meilleur avenir.
Rova Randria

Publié dans Economie


« Je me porte très bien, malgré quelques malaises quotidiennes », avance le chanteur Henri Ratsimbazafy, hier, durant un entretien au téléphone. Il a avancé que ces rumeurs l’ont attristé et choqué, lui et sa famille. L’artiste a même soutenu que certains veulent devenir des acteurs, mais ne savent pas maîtriser l’art. « Certes, il est nécessaire de plaisanter. Mais ce genre de blague est de très mauvais goût », avance-t-il. Ces propos touchent le plus profond de son âme. Néanmoins, il ne pense pas porter plainte contre qui que ce soit. D’ailleurs, pour lui, ces rumeurs n’ont aucun impact sur son statut. « Elles ne pourront pas détruire mon image devant mes fans et la population malagasy », rigole-t-il.
En rappel, hier dans la matinée, des publications annonçant la disparition d’Henri Ratsimbazafy et des condoléances à l’égard de ces fans et familles ont fait le tour des réseaux sociaux. Une mauvaise nouvelle qui a attristé tout le monde, vu le nombre de commentaires reçus. Mais quelques minutes après cette publication, les membres de sa famille ont démenti l’information, également sur les réseaux sociaux.
« Colporteurs de fausses informations, enlevez de votre mur sur facebook que mon père est mort et remplacez par " une longue vie pour lui " », riposte l’une des filles de Dear Henri,  Zo-Hely Ratsimbazafy, très remontée par cette annonce. « S’il vous plaît, arrêtez cette sale rumeur sur Henri Ratsimbazafy. Il se porte bien », tonne de son côté le beau-frère du chanteur de « Lamba blanc ». Des artistes sont montés également au créneau pour condamner avec véhémence ces fausses informations. « Recouper vos informations avant de publier quoi que ce soit. Le grand frère Henri Ratsimbazafy est en pleine forme », implore le chanteur Rija Ramanantoanina.
Malgré le renforcement de la loi sur la cybercriminalité, la divulgation de fausses nouvelles est devenue une pratique courante sur les réseaux sociaux. La population ne sait plus différencier la vérité avec la désinformation. A plusieurs reprises, des artistes et personnalités du pays ont été victimes des rumeurs annonçant leur décès.
Recueillis par Anatra R.

Publié dans Société



Sous forme de prêt mais sans intérêt. Les employés cotisants à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) auront doit à des subventions variant entre 200 000 et 500 000 ariary, remboursables en 12 mois. Ceux qui ont perdu leur emploi à cause de la crise liée à la Covid-19 en seront prioritaires. La Caisse dispose d’un budget de 1 500 milliards d’ariary pour la mise en œuvre de ce projet de protection sociale. Pourtant, les membres de l’Union des syndicalistes autonomes de Madagascar (USAM) s’opposent à ce que les subventions proposées soient remboursées, mais octroyées gratuitement. Comme argument, les syndicalistes avancent la difficulté endurée par les travailleurs en ce temps de crise alors que la CNaPS a les moyens de leur venir en aide. Les subventions remboursables constituerait un endettement de plus, alors que les employés meurent à petit feu.
Apparemment, les syndicalistes demandent l’impossible si l’on tient compte des explications données par la Caisse. « Si on débourse de l’aide gratuitement aux employés du secteur privé suivant la revendication de l’USAM, plusieurs retraités vont perdre leur droit et bon nombre de travailleurs n’auront plus un avenir meilleur parce que les intérêts servent à payer les pensions de vieillesse. Si chaque travailleur veut tirer son intérêt, que vont devenir les personnes âgées ? C’est la raison pour laquelle, l’Etat Malagasy a déclaré que les subventions aux secteurs privés doivent être remboursées, afin d’assurer la sécurité sociale de la population et afin que chaque citoyen ait une vie de retraite pérenne », informe la CNaPS.
Ces actions sanitaires et sociales initiées par l’Etat Malagasy ne sont pas des choses nouvelles. Plusieurs pays en Afrique le font pour le bien du peuple, notamment en Mauritanie, Ghana, Kenya, Liban, Mali, Maroc, Rwanda, Maurice, etc. A l’exemple de la Mauritanie, les vieux parents vulnérables qui ont besoin d’une aide financière empruntent de l’argent à la Caisse nationale. Ces  emprunts leur servent à assurer les études de leurs enfants, entre autres. Leurs pensions ne sont pas en déficit car ce sont ces enfants qui vont payer les dettes plus tard. Quand un enfant travaille, ses salaires vont être débités d’un taux de cotisation.
En outre, la CNaPS conduite par son directeur général Mamy Rakotondraibe, est consciente que les entreprises privées traversent actuellement une crise. Malgré la crise sanitaire et économique, la distribution des diverses prestations continue alors que bon nombre de sociétés n’ont pas versé leurs cotisations. Depuis le mois de mars 2020 jusqu’à aujourd’hui, plusieurs employeurs n’ont pas respecté leurs obligations. Peu d’entre eux ont fait des « Déclarations nominatives de salaires » et ont versé les cotisations y afférentes. Pourtant, tous les affiliés ont reçu leurs droits durant ces 6 mois de crise liée au coronavirus, que ce soient des allocations familiales, allocations prénatales, rentes pour les victimes d’accidents de travail. Aussi, les retraités ont toujours perçu leurs pensions. Bref, les aides financières aux secteurs privés doivent être remboursées non pas pour les agents et les dirigeants de la CNaPS, mais pour les intérêts des membres car la sécurité sociale repose sur la solidarité nationale et la cohésion sociale.
L.R.



Publié dans Société


Une catastrophe sanitaire doublée d’une catastrophe économique. La baisse considérable de la productivité du secteur privé impacte grandement la croissance économique à Madagascar. Cela se traduit par différents indicateurs comme la diminution des recettes fiscales, l’effectif des personnes envoyées au chômage technique, la réduction de la valeur des exportations et bien d’autres encore. Au vu de la situation actuelle et le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona craint un coup d’arrêt brutal. Selon ses dires, le taux de croissance économique pourrait descendre jusqu’à -3% s’il était initialement prévu à 1%. « Le secteur privé en général souffre des impacts de la pandémie. Le transport et le tourisme sont touchés à 100 %. Des opérateurs dans le domaine se trouvent actuellement en faillite. Les exportations des entreprises franches, de leur côté, diminuent à cause de la faiblesse de la demande au niveau mondial. Il n’y a pas que le secteur des huiles essentielles qui ont bénéficié de cette crise sanitaire. Si le Gouvernement veut vraiment atteindre un taux de croissance économique de 1 % cette année, il faut renforcer le soutien au secteur privé sinon ce taux de croissance arriverait jusqu’à -3 % », avance Thierry Rajaona, hier. A noter que le Fonds monétaire International (FMI) a déjà supposé l’arrivée d’un tel scénario dans notre pays.
Mais l’enjeu réside surtout au niveau du redressement économique vu que Madagascar se trouvait déjà dans une situation précaire bien avant l’arrivée de cette pandémie. Le chiffre d’affaires de 90 % des entreprises privées s’est réduit tandis que 46 % d’entre elles ont mis la clé sous la porte. Le président du GEM a notamment évoqué l’allègement des mesures de restriction dans le but de rallonger les heures de travail et maintenir l’emploi. Il a également soutenu l’augmentation de l’enveloppe du financement à l’endroit des petites et moyennes entreprises (PME).
Solange Heriniaina

Publié dans Economie
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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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