Publié dans Société

Session exceptionnelle du baccalauréat - Un candidat agresse le chef de centre à Antsiranana

Publié le dimanche, 27 octobre 2019

« Je vous prie de ne pas bavarder ». Cette recommandation du chef du centre Lycée mixte Antsiranana a été à l’origine de son agression. L’agresseur étant un jeune candidat âgé de 21 ans, de la série D. L’histoire s’est passée dans la salle 4 dudit centre, jeudi dernier vers 15h 30, lors de la 2ème journée de la session exceptionnelle du baccalauréat. Mécontent suite à la remarque de la responsable, le candidat n’a pas hésité à lui donner un coup sur l’oreille et un grand coup de poing dans la figure, à la grande surprise de la victime.

L’agresseur a aussitôt pris la fuite, en brisant la vitre d’une fenêtre de sa salle d’examen au lieu de sortir par la porte, afin d’éviter les éléments des Forces de l’ordre qui y assuraient la sécurisation. Une fois alertée, la Police nationale a recherché le jeune suspect et l’a retrouvé chez sa tante vers 21h dans le « Fokontany » de Soafeno. Il a été arrêté et placé en garde à vue au Commissariat central à Antsiranana. Au cours de l’enquête, le candidat a reconnu son acte volontaire. Après son déferrement au Parquet le lendemain, l’agresseur a été placé sous mandat de dépôt dans la prison d’Antsiranana. Selon les informations recueillies, il a prévu de se déplacer à Mananjary depuis hier, mais son arrestation a basculé son plan.

Correction à partir de cette semaine

La session exceptionnelle du baccalauréat s’est déroulée sans incident majeur dans la plupart des centres d’examen répartis dans toute l’île. Quelques cas plutôt insolites, dont les candidats déjà admis à la session officielle qui se sont présentés aux centres LMA et Lycée Rabearivelo mercredi dernier ou encore cette agression d’un chef de centre par un candidat au Lycée mixte Antsiranana, ont quand même marqué la session. Celle-ci s’est également démarquée par la forte sécurisation tant des sujets que des centres, avec le renforcement du nombre des éléments des Forces de l’ordre mobilisés. Quant aux candidats, ils se sont montrés plus confiants malgré le fait que certains ont constaté la difficulté des sujets proposés.

La correction de la session exceptionnelle débutera cette semaine, entre autres dans l’enceinte de l’université pour Antananarivo. Selon les informations obtenues, les mêmes bases de données que celles de la session officielle ont été utilisées la semaine dernière, tant durant l’examen que pendant la correction. D’ailleurs, ce sont les mêmes correcteurs, au nombre de 1 383 pour l’enseignement général, qui seront dépêchés à Antananarivo. Notons que les résultats de cette session seront attendus une semaine après la correction, à en croire le ministère de tutelle.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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