Publié dans Société

Chimiothérapie et radiothérapie - Tahiry raconte son combat victorieux contre le cancer

Publié le dimanche, 22 septembre 2019

Peut-on guérir d'un cancer, la guérison est-elle envisageable pour tous les types de cancer ? Telles sont les questions qui se posent à chaque fois qu’une personne est déclarée atteinte de cette maladie. Dans cet article, Rakotondratsimba Tahiry, un jeune homme de 29 ans, va prouver que cette incertitude qui s’installe ne doit pas avoir sa place au cours d’un traitement. Après un an de combat notamment durant les chimiothérapies et les radiothérapies qu’il a effectuées en Chine, il est sorti vainqueur d’une tumeur localisée au niveau de son thorax - connue sous le nom scientifique « médiastinal Germinal ».

 

« J’ai senti des douleurs au niveau du cœur. Et ce sont notamment des analyses s’y rapportant qui ont été effectuées. Mais ce n’est qu’après un scanner que les médecins ont pu identifier qu’il s’agit bien d’un cancer et que j’ai déjà atteint le stade avancé. Entre le mois de novembre 2016 et octobre 2017, j’ai suivi 6 chimiothérapies et une radiothérapie durant 3 mois. Les médecins m’ont injecté 19 sérums par jour en espace de 5 jours. Cette étape a été reprise après 20 jours de pause durant laquelle j’en ai profité pour adopter une vie normale malgré les cheveux  qui tombent et le problème de poids. Durant le traitement, le fait d’avoir gardé le moral a été ma plus grande arme. Les soutiens et la présence de mes proches ont représenté des éléments importants dans ma guérison. Je suis resté  à la fois souriant, patient, rêveur et actif pour des activités adaptées à ma condition physique. J’ai joué du piano même si je n’en suis pas doué. J’ai commencé à aimer la verdure et j’ai pratiqué régulièrement du sport tout en assistant à des séances de méditation. J’étais même l’exemple de la renaissance  et a été mainte fois sollicité à des réunions entre patients pour se donner l’espoir mutuellement. En ce qui concerne l’alimentation, j’étais allergique au kiwi et aux produits laitiers. Et je ne prends que des produits "bio" constitués de fruits et légumes. Mais le traitement ne s’est pas toujours bien passé. A la veille de la 6ème chimio, je suis resté éveillé pour surveiller mon sérum et le stress qui s’ensuivait m’a affaibli. Le lendemain, j’ai subi une crise, j’étais immobile et il m’a été impossible de bouger tous mes membres. Aujourd’hui, je n’arrive pas à imaginer tout ce que j’ai enduré », témoigne-t-il.

Même étant déclaré guéri, Tahiry doit passer systématiquement un suivi médical. Tous les trois mois, il doit effectuer une visite auprès de la clinique spécialisée en cancérologie « Ivokoloina » afin d’éviter une rechute et pour vérifier que les autres organes ne soient affectés.

K.R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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