Publié dans Société

« Ny Asako Rahampitso » - L’orientation des élèves en quête d’intervenants

Publié le jeudi, 30 mai 2019

Un rendez-vous annuel. « Ny Asako Rahampitso » (mon métier de demain) arrive actuellement en sa 14è édition, laquelle se fera les 3, 5, 6 et 7 juin prochains. Cet évènement de quelques jours se focalise sur l’orientation des élèves en classe de seconde inscrits auprès des lycées d’Antananarivo et périphéries, afin qu’ils puissent se positionner pour mieux choisir leur avenir professionnel. Le Rotary club Antananarivo Ainga (RCA), principal organisateur en partenariat avec le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP), est en quête d’intervenants pour orienter les lycéens.

« Sur les 200 intervenants attendus, nous sommes encore à la recherche de 50 professionnels issus de divers domaines et secteurs d’activités, à commencer par les entrepreneurs du secteur privé jusqu’aux fonctionnaires et cadres civils ou militaires. Ils parleront aux élèves de leurs parcours académiques et professionnels mais aussi de leurs métiers et leurs entreprises », souligne Ny Aina Rakotoarisoa, président du RCA pour 2018- 2019. Les intéressés peuvent s’inscrire auprès des responsables du club rotary ou du ministère de tutelle. D’ailleurs, le directeur général de l’Enseignement secondaire et de la Formation de masse du MENETFP, Christian Rakotozanany, reconnait l’importance d’un tel évènement dans le domaine de l’éducation et de l’orientation des élèves.

Réussites et reconnaissances

Organisé pour la première fois en 2006, « Ny Asako Rahampitso » a pu aider des milliers de lycéens à mieux s’orienter et choisir les études adéquates à leurs attentes et passions. Bon nombre d’entre ces anciens élèves bénéficiaires travaillent actuellement dans divers secteurs. « La plus grande réussite de l’évènement réside dans le fait que certains élèves de l’époque que vous croisez par hasard dans les rues ou dans des endroits vous reconnaissent et vous parlent de leurs parcours depuis. Ils ne manquent pas de vous exprimer leurs reconnaissances puisqu’en leur parlant de vos métiers, ils ont pu s’identifier et se placer, afin de faire le bon choix », se réjouit le président du RCA. La réussite du projet se constate également dans le nombre d’élèves qui ont pu poursuivre leurs études supérieures dans les filières de leur choix, que ce soit à Madagascar ou à l’étranger. En 13 ans, « mon métier de demain » a pu toucher 5000 à 6000 élèves par édition, soit plus de 65 000 lycées orientés par des professionnels. Ces bénéficiaires proviennent non seulement d’Antananarivo et périphéries mais aussi de Toamasina, avec une édition en 2017, et des chefs-lieux de Provinces en 2018. Pour cette 14è édition, 5010 élèves issus de 97 classes de seconde et 8 établissements à savoir le lycée moderne Ampefiloha, le lycée Rabearivelo, le lycée Andohalo, le lycée Faravohitra, le lycée Nanisana, le lycée Ambohimanarina, le lycée Analamahitsy et le lycée Andoharanofotsy seront touchés.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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