De son côté, la direction de la météorologie annonce de forte précipitation pour cette année et les conséquences seront dévastatrices. La saison des pluies commence à peine et voilà qu’Antananarivo se trouve déjà sous l’eau. Actuellement, des centaines d’hectares de rizières sont déjà inondées comme dans la Commune de Soavina tandis que les bas-quartiers de la Capitale dont Besarety, Ilanivato, Anosipatrana, Ampefiloha Ambodirano sont sous l’eau. A cela s’ajoute le problème de circulation puisque les routes se dégradent de plus en plus. Ceci sans parler des centaines de maisons et de maisonnettes sur les zones en altitude qui sont exposées à des risques d’effondrement. Devant tous ces problèmes et menaces, la CUA reste sans voix et ne donne même pas une esquisse de solution. La déception est totale pour ceux qui ont cru aux promesses de Lalao Ravalomanana durant la propagande. Cette dernière a annoncé pouvoir apporter une nouvelle vision pour la Capitale, prendre en considération les besoins de la population, afficher une gestion transparente et surtout, trouver un financement pour résoudre les problèmes d’infrastructures.
Promesses en l’air
Mais ce ne sont que des promesses en l’air. La mairesse s’est pourtant vantée d’avoir un mari en bonne relation avec les bailleurs de fonds et qui peut facilement bénéficier d’appui financier. Mais finalement, ce ne sont que des « bobards » pour berner la population tananarivienne. Par ailleurs, malgré l’existence des nouveaux camions destinés aux ramassages, les montagnes d’ordures continuent toujours de s’amonceler dans plusieurs endroits de la Capitale. Et à partir de là, on imagine tous ces microbes et maladies charriés par les eaux, qui vont partout et qui s’infiltrent n’importe où. Sans parler des matières fécales. Les piles d’ordures observées presque dans tous les quartiers d’Antananarivo risquent de provoquer une apparition d’épidémie de diarrhée. Pire encore, l’ombre de la peste plane voire couvre toujours sur la Capitale malagasy. Ordures et pluies faisant bon ménage pour une éventuelle résurgence de cette maladie, il serait plus que temps pour les responsables auprès du SAMVA de trouver une solution aux soucis de collecte des ordures. En tout cas, si l’on veut une ville bien propre, cela doit d’abord venir de chacun, une responsabilité de tous les citoyens malagasy. A commencer par ne plus jeter des ordures dans les canaux ou jeter n’importe quoi n’importe où. Puis aux autorités de prendre leurs responsabilités.
T.A.