Quant aux trois autres bandits, ils étaient arrêtés le 8 avril pour avoir cambriolé chez un particulier, alors absent des lieux au moment des faits. Deux motopompes et un poste de soudure furent volés dans sa maison. Il ne s’était pas aperçu de l’effraction que le lendemain matin, c’est-à-dire à son arrivée. Après la plainte qu’il a déposée, la Police a démarré les recherches. Un renseignement l’a menée sur la piste d’un certain Bolo et son compagnon Beda. Ce dernier fut interpellé le premier chez lui à Manarintsoa, le 10 avril. Il a dénoncé Bolo et Eric, ses acolytes. Ce dernier serait un receleur de vol.
Après leur déferrement au cours de la journée d’hier, les six malfrats ont été ensuite placés sous mandat de dépôt à Antanimora. La colère des riverains de Manarintsoa-centre, l’une des zones rouges de la Capitale en matière d’insécurité est compréhensible à certains égards. Ils sont à la fois lassés et terrorisés quand on sait qu’il se produit en moyenne une vingtaine de cas d’insécurité par semaine. Depuis le début de l’année, et malgré les efforts de la Police pour traquer ces bandits, il se passe des choses horribles à Manarintsoa-centre. On y rencontre tous les aspects du banditisme allant des agressions visant des piétons ou des passagers de véhicules jusqu’aux attaques armées, les braquages meurtriers, sans oublier bien sûr les cambriolages, qui y sont particulièrement légion.
Franck Roland