Publié dans Société

Education nationale - La ministre intérimaire se fie aux techniciens

Publié le lundi, 08 juin 2020

Aucune date divulguée. La ministre par intérim auprès du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP), Léa Béatrice Assoumacou, ne s'est pas prononcée quant à la tenue des examens officiels pour cette année scolaire. « Puisque je viens d'être nommée provisoirement à ce poste, je vais prochainement réunir les techniciens pour en parler. Il en est de même pour les autres sujets à débattre auprès du ministère », a-t-elle répondu à la presse, à l'issue de la passation de service, hier à Anosy.

Les enquêtes sur les 8 milliards d'ariary destinés pour l'achat de bonbons aux élèves ainsi que celles sur d'autres sommes conséquentes pour divers projets font partie de ces sujets. « Je reste persuadée que l'éducation constitue la clé du développement. Ainsi, je fais appel à la collaboration de tout un chacun pour y arriver. Ma porte reste grande ouverte à tout le monde, que ce soit les directeurs centraux et régionaux, les syndicats ou encore les enseignants », a-t-elle lancé. La ministre intérimaire, également à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, n'a pas manqué de remercier la responsable sortante pour les efforts déployés et les activités entreprises auprès du MENETP durant les quelques mois qu'elle a passés au sein de ce poste. Pour sa part, Rijasoa Josoa Andriamanana, la ministre sortante, a exprimé sa reconnaissance envers le Président de la République et le Premier ministre de lui avoir fait confiance durant son service. Elle a aussi remercié tous les collaborateurs, depuis les directeurs généraux jusqu'aux chauffeurs, en passant par les employés.

P.R.

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff