Publié dans Société

Covid-19 - Les personnes handicapées en alerte !

Publié le vendredi, 05 juin 2020

Une situation préoccupante pour les personnes handicapées. Depuis le début de cette pandémie de coronavirus, la majorité d’entre elles exercent l’auto-emploi ou font des petits commerces. La limitation des horaires ne leur permet pas de rejoindre les marchés, réduisant davantage la possibilité de pouvoir commercialiser leurs produits. Beaucoup d’entre elles tiennent également des petites gargotes, activité qui ne peut plus être menée dans le contexte actuel, les privant de ce fait de leurs seuls moyens de subsistance.

Enfin, la plupart des personnes en situation de handicap ne peuvent accéder au filet de sécurité car pour cela, il faut s’inscrire auprès du Fokontany. Pour diverses raisons, dont financière, la plupart de ces personnes n’y sont pas inscrites puisqu’elles n’ont pas été pas informées des lieux et des dates d’inscription, ou bien les lieux préconisés ne leur sont pas accessibles.

Face à cette situation, des Organisations de la société civile appuyant la Plateforme des fédérations des personnes handicapées de Madagascar (PFPHMAD) alertent les autorités sur le cas des personnes en situation de handicap. D’après leur communiqué, différentes  mesures doivent être menées pour que les personnes handicapées puissent effectivement bénéficier des filets de sécurité préconisés par l’Etat, doter des moyens nécessaires pour pouvoir se conformer aux mesures de prévention contre le Covid-19, disposer des recours adéquats à leur situation en cas de besoin. Les sociétés civiles sont du même avis que la pandémie du Covid-19 soit une conjoncture difficile pour tous avec des conséquences sociales et économiques désastreuses. Pourtant, la situation des personnes handicapées ne peut être que précaire avec des impacts tout simplement disproportionnés. « Il ne faut pas se voiler la face devant les réalités vécues au quotidien par ces personnes. Elles sont victimes de discrimination et subissent différentes formes de maltraitance et avec les mesures de confinement, le fait que la situation ne fait qu’empirer n’est pas une surprise », soutient la société civile.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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