Publié dans Société

Abus et trafic de stupéfiants dans la Capitale - 13 personnes placées sous mandat de dépôt

Publié le mercredi, 03 juin 2020

Un récent rapport établi par le Service Central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes, Direction de la Police économique Anosy, a évoqué le résultat de son action dans une période comprise entre les mois de mars et mai 2020. Au cours de ce laps de temps, 8 cas de trafic ont été enregistrés. 13 suspects dont une femme ont été arrêtés puis soumis à une enquête, et placés sous mandat de dépôt. Outre ces incarcérations, il y eut également la saisie de quelque 185, 25 kg de stupéfiants.

 

Au mois de mai dernier, l’on a vu une intensification sans précédent des activités illicites des trafiquants. Durant ce mois, au moins six cas ont été enregistrés. A commencer par celui survenu le 29 mai dernier où la Police a procédé à la confiscation de 41 paquets de came à la Petite vitesse. L’affaire s’est terminée par la mise en détention provisoire d’un suspect à Antanimora. Le 27 mai dernier, des dealers ont été arrêtés à Ambohibarikely Anosibe avec 18 paquets. L’un des suspects croupit actuellement à la prison d’Antanimora. Le 18 mai dernier, la Police a pris des dealers présumés et leurs acheteurs dans ses filets. 5 d’entre eux ont fini à Antanimora. Il s’agissait d’une assez importante prise avec 41,8 kg et 3680 paquets de cannabis saisis.

Le 14 mai dernier au Macolline à Ambohimahitsy, les Forces de l’ordre ont confisqué 58 paquets de came. Leur action s’est soldée par l’emprisonnement provisoire d’une personne. La veille, d’autres dealers supposés ont été interpellés avec 119 autres paquets. Deux suspects ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Le 12 mai dernier, une personne a été provisoirement incarcérée pour la détention et abus de chanvre à Ankadindratombo Ambohimangakely

Le 4 avril dernier, d’autres suspects ont été surpris pour usage et abus de chanvre à Anosibe Angarangarana et Namontana. A l’époque, la prise des Forces de sécurité totalisait 99,4 kg de ces substances narcotiques. Enfin, le 20 mars dernier, il y eut également des arrestations et des confiscations de 18,7 kg de cannabis à Manorikandro, sur le By-pass. Une personne fut placée sous mandat de dépôt pour détention et vente illicite de cannabis.

L’enquête se poursuit. Pas plus tard que le 2 juin dernier, trois autres suspects ont été interpellés à Andohatapenaka, toujours pour usage de stupéfiants. L’action de la police a été poussée par une plainte des riverains à propos des agissements de ces trafiquants de drogue. C Lesdits riverains ont indiqué à la Police ce qui était en train de se tramer dans une maison individuelle du quartier. Lors d’une intervention par surprise des Forces de l’ordre sur les lieux, elles y ont surpris trois suspects. Ces derniers étaient justement en train de préparer, sinon emballer du cannabis, soit 7 paquets. Lors d’une enquête, il a été révélé qu’un suspect serait le dealer, et que les deux autres des acheteurs. Ils seront bientôt déférés au Parquet. A part les arrestations et les sanctions, la Police a également mené une campagne de sensibilisation sur la nocivité et l’illégalité de l’usage de stupéfiants du côté de Macolline Andralanitra Ambohimahitsy. Environ, 100 habitants ont pu bénéficier de cette sensibilisation.

Franck R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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