Publié dans Politique

Commune urbaine d’Antananarivo - 23 directeurs pour réaliser le veliranon’Iarivo

Publié le jeudi, 23 janvier 2020

L’organigramme de la Commune urbaine d’Antananarivo a été adopté hier par le conseil municipal hier. L’exécutif de la Commune comporte 23 directions. Le maire Naina Andriantsitohaina aura à nommer les 23 directeurs prochainement.

Le débat autour de l’adoption de l’organigramme de la Commune urbaine d’Antananarivo a débuté mercredi dernier à l’Hôtel de ville Analakely. L’exécutif a avancé un projet d’organigramme, un projet qui comportait 23 directions. Face à ce projet avancé par l’exécutif de la Commune, le groupe de conseillers municipaux intitulé « Combat », regroupant les conseillers Hilda Hasinjo et Toavina Ralambomahay ont proposé un organigramme, comportant 13 directions. Les conseillers municipaux se sont alors donné rendez-vous hier pour reprendre le débat.

Mais finalement, le projet d’organigramme avancé par l’exécutif de la Commune a été adopté à la majorité par les conseillers municipaux. Un vote qui confirme l’obtention de la majorité par le maire au sein du conseil municipal. 29 ont voté pour, 23 ont voté contre et 2 abstentions. D’après les explications du conseiller Clémence Raharinirina, le vote de l’organigramme s’est bien déroulé. Il revient alors au maire de procéder à la nomination des 23 directeurs, conformément à l’organigramme qui vient d’être adopté. La mission du conseil municipal se limitant uniquement à l’adoption dudit organigramme.

Au premier abord, ces 23 directions semblent lourdes pour une Commune. Mais il ne faut pas oublier que la Commune urbaine d’Antananarivo possède un statut spécial. Elle est la seule à avoir ce statut à Madagascar étant donné le fait qu’elle abrite la Capitale. En plus, elle regroupe 6 Arrondissements dirigés par des délégués. Or, ces Arrondissements sont vastes et abritent un nombre consistant de population. L’on n’est pas sans savoir que ces Arrondissements comptent même 2 députés. Les 23 directions se justifient ainsi par le fait que les missions qui leur sont attribuées soient spécifiques pour plus d’impact au niveau de la Commune, au niveau de la population de la Capitale.

Par ailleurs, le conseiller Clémence Raharinirina a expliqué que le règlement intérieur de la Commune urbaine a été adopté hier. Les commissions au sein du conseil municipal ont été  également mises en place. En tout, le conseil municipal de la Commune est composé de 7 commissions : la commission finances et économie, la commission infrastructure, la commission tourisme et patrimoine, la commission sport et loisirs, la commission transport, la commission juridique et bonne gouvernance et enfin la commission sociale. Tous les conseillers municipaux sont obligatoirement membres de commission.

Le groupement IRK rafle donc la majorité des sièges au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. Le maire est issu de l’IRK, la majorité au sein du conseil est IRK, tous les postes au sein du bureau permanent du conseil sont occupés par les IRK ainsi que la majorité des commissions au sein du conseil municipal. La population tananarivienne attend ainsi une nette amélioration des conditions de vie dans la Capitale à travers la réalisation des projets de développement promis par le maire lors de la propagande. Ces réalisations devraient se faire en étroite collaboration avec le pouvoir central, offrant ainsi au maire une certaine marge de manœuvre, de facilité et de rapidité dans tout ce qu’il entreprend.

Par ailleurs, des hauts responsables au sein de la mairie ont été déjà pris leur poste après leur nomination par le maire Naina Andriantsitohiana. Il s’agit entre autres du Sg Martin Randrianoely, de Ravelomanantsoa Elia, directrice de la culture…des délégués au maire à l’instar du 1er Arrondissement, Arinosy Jacques Razafimbelo, celui du 3e Arrondissement Ramiandrisoa Rabaritsimba Lalaina.
La rédaction

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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