Publié dans Politique

Coupe d'Afrique des Nations - « Aucune raison de craindre la RD Congo »

Publié le mercredi, 03 juillet 2019

Deux défaites face à la RD Congo. C'est le triste bilan des rencontres livrées par les Barea face à la RD Congo, avant les 8e de finales de ce dimanche à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019. C'est dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017 que les deux formations se sont rencontrées pour la dernière fois. Les Congolais prenaient le dessus à l'aller, 2 à 1, et au retour à Mahajanga, 6-1. C'est ce large succès au stade Rabemananjara que les fans de la RD Congo exhibent sur les réseaux sociaux, depuis hier, pour démontrer que les Barea sont largement à la portée de leur équipe.

 

Un argument balayé d'un revers de main par l'entraîneur des Barea à l'époque, Franck Rajaonarisamba. « Cette rencontre à Mahajanga ne peut être considérée comme référence tant pour nous que pour les Congolais. C'était une rencontre  qui n'a plus son importance pour les Barea », explique le technicien. Il a par la suite fait une révélation que son équipe n'a effectué la moindre préparation digne d'une rencontre internationale. « Nous n'avons fait que deux jours de regroupement et la fédération nationale a décidé de n'appeler que trois expatriés dont Johan Paul qui prenait à cette rencontre sa retraite internationale. Ainsi, le groupe a pris cette confrontation à la légère », souligne-t-il. Pour lui, le match de référence, si on veut le considérer ainsi, c'est le match aller. « Avec cinq expatriés, les Barea ont pu tenir tête aux Congolais et il a fallu de peu pour que la rencontre ne se termine sur un score de parité de deux buts. Dafé a eu la balle d'égalisation à la dernière minute mais a raté la cage », se souvient Franck Rajaonarisamba.

D'après ce dernier, il faut effacer dans l'esprit des malagasy cette double confrontation perdue devant les Congolais. L'ancien entraîneur des Barea avance sans ambages qu'il n'y a aucune raison de craindre la RD Congo au match de ce dimanche.

«  Pour cette CAN 2019, Madagascar a fait une bonne préparation et possède des éléments capables de bousculer leurs adversaires. Ils s'affirment et trouvent leur automatisme au fur et à mesure que la compétition avance. En se référant aux trois matchs de groupe, je constate que les Barea ont un fond de jeu plaisant et ils ont la mentalité qui, malheureusement, nous a fait défaut auparavant », précise le coach actuel de Fosa.

Selon Franck Rajaonarisamba, les points forts des Congolais résident sur leur vélocité et leur physique. Cependant, ils sont techniquement et tactiquement au-dessous des Barea, analyse le technicien malagasy. Sans hésiter, il estime que les Congolais sont loin d'être un obstacle pour les Barea de passer au 3e tour de la CAN 2019. Croisons les doigts.

Rata

Fil infos

  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
  • Actu-brèves
  • Monde carcéral - Traiter les prisonnières dignement
Pub droite 1

Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

A bout portant

AutoDiff