Publié dans Politique

Affaire bois de rose - Eddy Maminirina soupçonné aussi de blanchiment

Publié le mardi, 14 mai 2019

Loin d'être sorti d'affaire. Alors qu'il croupisse à la maison de force de Tsiafahy pour un présumé trafic de bois rose, un autre dossier vient d'être ajouté dans l'affaire d'Eddy Maminirina dit Eddy bois de rose, puisqu'il s'agit de lui. D'après des sources officieuses, le BIANCO vient de greffer à celui de l'accusé un soupçon de blanchiment de capitaux. Cette dernière inculpation est liée certainement au trafic de bois de rose qui a emmené cet opérateur en prison après son arrestation qualifiée de spectaculaire à la City Alarobia.

Frappé d'un avis de recherche lancé par le BIANCO dans tout Madagascar, Eddy Maminirina s'est exilé en Chine, pour un traitement médical selon ses proches et est revenu au pays dans le courant du mois de novembre dernier, entre les deux tours des élections présidentielles. Accueilli en grande fanfare dans la capitale de l'Est par ses partisans, Eddy Maminirina aurait cru peut-être que son dossier est bouclé. Mais ce n'était pas le cas, les Forces de l'ordre ont exécuté l'avis de recherche à l'endroit d'Eddy en procédant à son arrestation. Il était de suite placé à la maison de force de Tsiafahy où il se trouve jusqu'à maintenant en attendant son procès.

Cependant, ce dossier de blanchiment de capitaux perpétré depuis 2014 risque fort de prolonger sa détention préventive étant donné que ses complices dans cette nouvelle affaire devront également être enquêtés. Les auditions auprès du BIANCO terminées, le dossier est transmis, comme il est d'usage au Pôle anti-corruption (PAC) dans la mesure où le blanchiment de capitaux est une infraction comme la corruption. C'est ainsi au PAC de traiter la suite de ce dossier et où les complices d'Eddy bois de rose seront présentés dans un futur proche.

La rédaction

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff