Publié dans Politique

Esclavagisme moderne, traite des personnes et travail des enfants - « Des pratiques inhumaines à éradiquer », dixit Andry Rajoelina

Publié le mercredi, 08 juillet 2020

Haro sur l'esclavagisme moderne, la traite des personnes et le travail des enfants. Au cours d'une conférence virtuelle à l'occasion de la journée des leaders mondiaux, dans le cadre du sommet mondial de l'OIT sur la Covid-19 et le monde du travail, le Président de la République de Madagascar a réitéré son appel à la mobilisation de tous « à se lever pour dénoncer » des « malheurs et des horreurs », des « pratiques inhumaines » et à « agir pour y mettre fin ». « Ensemble dressons-nous face à ce fléau et agissons stratégiquement dans la solidarité des nations pour protéger nos concitoyens », dit-il au cours de son intervention.

Madagascar agit déjà pour protéger les Malagasy victimes de ces méfaits pour éradiquer définitivement ces pratiques avec l'appui des partenaires techniques et  financiers tels que le BIT et l'UNICEF, a-t-il rappelé hier, avant de renchérir dans la foulée, « Nous menons des activités prioritaires pour atteindre les objectifs de lutte contre la traite des personnes, la promotion du travail décent pour tous, et la lutte contre le travail des enfants conformément aux engagements de l'alliance 8.7 ». Un appel à la mobilisation déjà lancé l'an dernier au cours de la conférence internationale du travail, marquant également le Centenaire de l'OIT.

Durant son intervention, Andry Rajoelina rappelle d'ailleurs que Madagascar a franchi les étapes historiques et fondamentales dans la protection des citoyens et des travailleurs malagasy citant notamment la ratification officielle des cinq conventions et protocoles de l'OIT sur les travailleurs migrants, les agents d'emploi privé, les travailleurs domestiques, le travail forcé. Le Chef de l'Etat malagasy  Andry Rajoelina rappelle par ailleurs la mise en place d'accords bilatéraux de travail entre Madagascar et les pays destinations des travailleurs migrants pour mieux protéger ceux malagasy et traiter conjointement les cas d'abus. L'esclavagisme moderne est encore une pratique courante et fait de nombreuses victimes, stipule-t-il, mentionnant le cas de 4000 femmes séquestrées et détenues, contre leur volonté au Moyen-Orient dans des conditions inhumaines. Il rappelle également que le Gouvernement malagasy a procédé au rapatriement de 176 travailleuses domestiques venant du Koweït, victimes de traite des personnes, d'abus et d'exploitation sexuelle. « Nombreuses sont celles encore en danger en terre étrangère. Mais l'Etat malagasy ne les abandonnera jamais », rassure Andry Rajoelina.

La Rédaction

 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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