Publié dans Politique

Roland Ratsiraka - La manœuvre machiavélique d’un politicien déchu

Publié le mercredi, 27 mai 2020

La pandémie du coronavirus semble devenir un véritable créneau pour le député de Toamasina, Roland Ratsiraka, afin de véhiculer sa mauvaise foi politique. Alors que ce dernier avait déjà ramé à contre – courant en incitant les habitants de la capitale du Betsimisaraka à passer outre les mesures de confinement édictées par l’Etat, le parlementaire ne cesse d’enchaîner les aberrations à chacune de ses interventions.

 

Durant sa prise de parole, lors d’un face – à – face entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, avant – hier, à Ivato, le député avait de nouveau martelé qu’il n’y a nul besoin de confinement. Pourtant, d’aucuns n’ignorent que les cas positifs de Covid-19 connaissent une recrudescence en ce moment dans la ville portuaire. A part cela, Roland Ratsiraka affirme également que le Gouvernement serait en train de cacher les données statistiques et qu’en réalité, le nombre de morts du coronavirus dépasserait déjà les chiffres officiels. Autant d’affirmations gratuites avancées sans la moindre preuve.

L’on est alors amené à s’interroger sur les réelles motivations et le sens du devoir en tant que parlementaire de cet ancien candidat déchu à la présidentielle. Faut – il souligner que d’après ses homologues députés, c’est la première fois que Roland Ratsiraka est aperçu dans une réunion de la Chambre basse depuis le début de son mandat.

Langage contradictoire

Durant le déplacement du chef du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 et non moins ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa à Toamasina, le leader du parti MTS avait suggérer que le confinement n’était nécessaire qu’en cas de décès du coronavirus. Aujourd’hui, alors que le Grand Port enregistre déjà son 2ème décès, il change de langage en soutenant qu’il n’y a pas besoin de confinement. Au vu de l’évolution de l’épidémie qui est en train de faire beaucoup de victimes à Toamasina en ce moment, il est difficile de ne pas tenir ce membre de l’Assemblée nationale comme principal responsable.

 Au lieu d’œuvrer pour la protection de la population, Roland Ratsiraka semble jouer à un jeu politique très dangereux ayant uniquement comme but de déstabiliser le régime en place. Au vu de son parcours politique, tout porte à croire que Roland Ratsiraka se trouve dans une situation désespérée. N’a – t – il pas digéré ses deux défaites successives lors des élections présidentielles et municipales au point d’agir de la sorte ? Malgré la situation d’exception qui exige l’application de mesures rigoureuses, cet ancien ministre du Tourisme joue les laxistes. A bon entendeur !

La Rédaction

Fil infos

  • Androndra - Christian Ntsay échappe de peu à un tragique accident  
  • Grand projets de développement - Des investisseurs turcs prêts à sortir les dollars
  • Actu-brèves
  • Requête aux fins de déchéance à la HCC - Christine Razanamahasoa et Herimanana Razafimahefa dans le viseur de l’IRD
  • Coups bas contre le régime - Christine Razanamahasoa risque la déchéance
  • Corruption,faux et usage de faux… - Un ancien DG de la Pêche à Antanimora
  • Actu-brèves
  • Tourisme international - Madagascar dans le top 20 des destinations 2024
  • Actu-brèves
  • Taolagnaro-Vangaindrano - Le projet routier prend forme

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

A bout portant

AutoDiff