Comme elle l’a promis, la brigade criminelle d’Anosy s’est exprimée sur la motivation de la femme, principale suspecte dans le meurtre atroce de son compagnon, au cours d’une conférence de presse, hier. Notons que la victime était son amant alors que ce dernier est marié. Le malheureux et la concernée ont mené une vie commune pendant 8 ans, et que le couple a eu une fillette.

Un bref rappel des faits s’impose. Jeudi 2 janvier dernier, le taxi qu’a pris  cette femme avait été interceptée par la Police avec une horrible marchandise à son bord  à Andavamamba : les restes en putréfaction de son compagnon, dissimulés dans un sac et qui avait été placé dans la malle arrière.  L’information a révélé que le taximan, qui a constaté une anomalie sur l’état de la marchandise, et qui n’aurait plus supporté l’odeur putride et insupportable qui a émané du sac, a informé les curieux mais aussi la Police.  En un rien de temps, une foule de badauds a entouré le taxi  et la tentation chez les curieux d’appliquer la vindicte populaire à la passagère, était trop forte. Prise sur le fait, la dame en cause a tenté encore de trouver une échappatoire en avançant qu’il s’agissait des morceaux ou quartiers de viande invendus….Mais un constat par la Police a révélé la véritable nature de cet horrible bagage, qui suintait de partout, sans parler du sang, A n’en plus douter, c’était bel et bien des restes humains et qui avaient été de surcroît démembrés.

Puis, il y eut l’arrestation de la femme. La poursuite de l’enquête a poussé celle-ci à révéler la motivation de son geste. Elle n’a pas caché que l’acte avait été prémédité. Dans ses aveux, elle a expliqué prendre cette suprême décision, et ce, avec ses complices dont son deuxième amant résidant à Alakamisy-Fenoarivo, afin d’éliminer la victime. Une exécution qui s’expliquerait par le fait que l’homme aurait souvent menacé de la tuer si elle le quitte pour aller se marier avec un autre ».  C’est  l’officier principal, le chef de la brigade criminelle qui  rapporte ici  la version  de l’accusée devant la presse.
Retraçons maintenant le déroulement de l’assassinat proprement dit. A entendre parler le chef de la BC1, la victime a été éliminée de façon barbare. Vers 19h30 le 1er janvier 2020, ses trois présumés assassins, dont sa compagne, l’ont attendu de pied ferme à la maison à Andavamamba. Dès que l’homme a pointé son nez, l’un d’eux lui a  assené de violents coups faits avec un gourdin. Puis, un autre l’a vitriolé tandis qu’un troisième lui a administré de la formole. « Une fois la victime tuée, ils l’ont fait coucher sur un lit pour la démembrer, enfin envelopper ses restes dans du sachet en plastique, des couvertures, enfin ce sac, tout en étudiant les moyens afin de transporter clandestinement le cadavre à Alakamisy-Fenoarivo.
D’où cette décision chez la femme de prendre un taxi. En effet, les tueurs ont envisagé d’incinérer la dépouille dans cette localité de l’ouest de la Capitale ». Notons qu’à ce dessein,  la Police a trouvé encore un bidon de 5 litres d’essence dans ce taxi.

Maintenant, fin de cavale pour la principale suspecte. Comme elle, trois complices avaient été déférés au Parquet d’Anosy, hier. Tard dans la soirée d’hier, elle a été placée en détention provisoire  à Antanimora, ses deux complices le furent à la maison de force de Tsiafahy, enfin le chauffeur a été placé sous contrôle judiciaire. Un cinquième larron, celui qui avait attaqué la victime avec un gourdin, est encore recherché.
Franck R.

Publié dans Politique
lundi, 06 janvier 2020

Soit le bienvenu ?

Paraît-il, l’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina Hery va regagner le pays. D’après les informations glanées et relayées par certaine presse, il semble que l’ex numéro un du pays ait l’intention de revenir et abandonner son séjour cossu et bien protégé à Paris et cela, pour se remettre en guerre, politiquement s’entend, afin de … récupérer ce qu’il a perdu, comprendre « fauteuil doré ».

Rajaonarimampianina Hery laissa entendre à travers son « discours de vœu à la Nation » qu’il reviendrait, le conditionnel est de rigueur, au pays et irait organiser une « concertation nationale » dans le but de voir en ensemble, dit-on, les voies et les moyens pour redresser le pays.
Qu’il soit clair ! D’abord, Rajaonarimampianina Hery, redevenu simple citoyen, n’a plus les prérogatives de s’adresser officiellement par un « Discours à la Nation ». Seul le Chef d’Etat en exercice  peut officiellement et solennellement s’adresser à la Nation de cette manière. Il s’agit d’un simple exercice d’honnêteté intellectuelle. Que chacun se mette à sa place et n’empiète point dans l’espace des autres sinon ce serait une piètre ambition déplacée. Rajao peut bien s’adresser aux membres, du moins ce qui en reste, de son parti HVM, à la rigueur aux sympathisants et leur présenter à l’occasion les vœux du Nouvel An.

Ensuite, l’idée d’organiser une «  concertation nationale » ne cadre plus dans ses attributions. C’est trop élevé à son niveau de simple citoyen. C’est une initiative qui relève de la compétence des autorités compétentes. En revanche, en tant que chef de parti, éventuellement, Rajao pourrait convoquer en assise nationale des membres du parti et cela avec l’autorisation au préalable des autorités des localités choisies.

En tout cas, en tant que citoyen de plein droit, Rajaonarimampianina Hery a le droit de regagner le pays. Une éventualité qui coïncide au moment où la Justice s’apprête à tirer au clair sur les allégations de malversations dont ses proches collaborateurs sont formellement accusés et que chacun doit rendre compte de ses responsabilités voire ses bévues et payer, s’il le  faut, de ses égarements. La présence de Rajao au pays pourrait bien contribuer à la recherche de la vérité et aider la Justice à juger équitablement. Au cas où l’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina Hery devra rendre compte, lui aussi, devant la Justice de ses actes, il le fera. Personne n’est au-dessus de la loi ! Bref, son retour pourrait être d’une utilité aux autorités judiciaires.
Le contexte national qui prévaut présentement coïncide concrètement avec la phase de décollage sinon d’envol. Toutes les conditions pour une telle opportunité sont maintenant réunies. Il s’agit bien entendu d’une étape délicate dont l’avenir des 25 millions de malagasy en dépend. Le moment ne prête plus à des actes de déstabilisation quelle que soit la nature. Toute conspiration visant à saper l’intérêt supérieur de la Nation et prendre en otage l’avenir du pays ne sera plus tolérée.

Tout compte fait, au cas où Rajao, l’ancien Chef d’Etat, compte bien prêter main-forte dans tous les efforts de reconstruction du pays qu’il avait, lui-même et son régime, détruit en grande partie, alors qu’il soit le bienvenu. En revanche, si l’hypothétique retour va compliquer une situation déjà difficile, qu’il reste là où il est.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Dépenses exorbitantes lors des fêtes de Noël et de fin d’année. La plupart des ménages se serrent la ceinture depuis le début de cette semaine, avec des moyens financiers limités. D’ailleurs, beaucoup reconnaissent que janvier est le mois le plus dur financièrement. En fait, la plupart des employés, notamment ceux du secteur privé, ont touché leur solde le 24 décembre dernier. La prochaine paie se fera pourtant le 31 janvier, alors que les sources d’argent supplémentaire sont rares. « Nous n’avons touché aucun 13ème mois ni prime de fin d’année en 2019, contrairement en 2017 et 2018. De plus, notre patron ne nous a accordé aucune aide financière ni de cadeaux, genre un panier garni, pour égayer les fêtes. Nous n’en espérions pas plus en cette nouvelle année », nous confie Jeannette R., employée auprès d’une société de textile du côté d’Andraharo. Comme elle, bon nombre de travailleurs se plaignent de l’absence de « reconnaissance » et du « côté humain » de la part des employeurs, notamment cette année. Certaines sociétés n’ont même pas encore appliqué le salaire minimum de 200 000 ariary jusqu’ici. Les contrôles devraient s’accentuer pour y remédier.
Budget en baisse

Bon nombre de familles ont dû réviser à la baisse leur budget quotidien depuis le début de ce mois de janvier, qu’elles considèrent comme une « période de soudure ». « Nous dépensons 10 000 ariary par jour pour les frais de transport, nourriture et goûter des enfants, et jusqu’à 15 000 ariary par jour le week-end. Mais ce n’est plus possible maintenant, avec nos moyens très restreints après les fêtes de fin d’année et du Nouvel an. Depuis lundi, nous sommes contraints de limiter notre budget à 6 000 ariary par jour et à 8 000 ariary par jour le week-end. Désormais, notre consommation de viande ne se fera qu’une fois dans la semaine, au lieu de 2 à 3 fois auparavant. Les fruits et légumes, actuellement abondants sur le marché, seront en compensation. Par contre, nous n’avons aucun autre choix pour les frais de transport et le goûter », témoigne Amina R., mère de famille résidant à Anosimasina Itaosy. Pour certains, seules les dépenses prioritaires seront acquittées cette semaine, dont le loyer. D’autres devraient attendre quelques jours, comme le règlement de la facture de la JIRAMA ou encore les frais de scolarité des enfants. Des parents sont disposés à négocier avec les responsables d’établissements afin d’ajourner le paiement d’écolage jusqu’au mi-janvier, le temps qu’ils prennent des avances sur salaire. D’un autre côté, certaines personnes envisagent de faire des emprunts auprès des particuliers ou des agences de microfinances, sans tenir compte des intérêts. Tout cela pour un seul objectif : survivre jusqu’à la fin du mois…
Patricia Ramavonirina

Publié dans Société

Les litiges fonciers représentent encore des problèmes majeurs dans le pays. Effectivement, le conflit entre la société COMADIS et l’Eglise Pentekotista Mitambatra Fandresena - située à Ankorondrano Atsinanana, date depuis des années. Et pas plus tard qu’hier, les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel (Emmo-Reg), accompagnés d’un huissier de justice, ont effectué une descente sur les lieux afin d’accomplir le jugement du Tribunal. Ce dernier ordonne l’expulsion des occupants des lieux puisque le terrain appartient à ladite société se trouvant non loin de l’endroit. D’après l’explication d’un responsable au sein de l’entreprise COMADIS, l’église en question a été déjà avertie lors de la sortie de cette décision du Tribunal pour que les squatteurs libèrent la propriété avant la démolition de l’église.“ Nous n’avons pas encore l’intention de démolir cette église, mais seulement de clôturer le terrain puisqu’il nous appartient ”, avance ce responsable.

L’affaire a été déjà conduite trois fois devant le Tribunal. A l’issue des audiences, la société COMADIS a toujours eu gain de cause, notamment en Première instance, en Cour d’appel et en cassation. D’ailleurs, cette entreprise dispose d’un titre de propriété, tandis que l’Eglise Pentekotista Mitambatra possède seulement un acte de vente dont la véracité a été remise en cause. D’autres doutes planent sur cette affaire dont un ex-responsable du Fokontany est impliqué. L’ordre d’expulsion a eu lieu dans la matinée d’hier où une culte matinale s’est encore tenue à l’église. Les deux parties ont confirmé chacune être le propriétaire du terrain litigieux.
La Rédaction

Publié dans Société

Insaisissables ! Quatre personnes frappées d’avis de recherche depuis deux, cinq mois et douze mois courent toujours dans la nature et hument encore l’air libre. Ces recherchés ont défrayé la chronique policière et judiciaire malagasy, de ces derniers mois, en accomplissant des actes répréhensibles, meurtre et arnaque. En dépit des avis, les Forces de l’ordre n’arrivent pas à appréhender les fugitifs faisant ainsi naître le doute au sein de l’opinion et notamment de leurs victimes sur la volonté réelle de les mettre à l’ombre. Alain Zaheraly Rostand,  Eric Mario dit Rambo, Ramangasoavina Gérald et Jo Willy Rabe, telles sont les identités de ces  personnalités qui se sont versées dans des affaires lugubres.

Les deux premiers, des Indopaskistanais, sont accusés de meurtre d’une jeune fille prénommée Tinah à Toliary en 2017. A l’issue de leur procès, ils étaient condamnés à une lourde peine de prison à vie à Tsiafahy.  Pourtant, les deux prisonniers ont dû être par la suite transférés dans un bled perdu situé dans le Sud profond, précisément à la prison de Vohitany, dans la Commune rurale d’Ejeda, d’où ils s’étaient évadés l’année dernière. Des témoins sur place affirment que le centre de détention se trouve dans une situation trop précaire, du moins du point de vue équipement et infrastructurel. Des riverains avancent que cette prison n’a ou  presque même pas de porte. Ce qui aurait dû  faciliter l’évasion des deux Indopakistanais. Depuis, nul n’est plus en mesure de savoir si les fugitifs, qui restent désespérément introuvables,  ont pu quitter clandestinement la Grande île, ou  au moins se terrer quelque part sur place.

 Le cas du fugitif Herilanja Gérald Ramangasoavina, est lui aussi probant. Le fuyard est recherché par le Bureau anti-corruption ou BIANCO et les Forces de l’ordre pour deux dossiers sales ayant trait à la  corruption et à l’escroquerie dont on l’incrimine. En effet, ce gérant  de la société Mada Terrain  a sur le dos 3600 plaintes de victimes pour son projet « Tany Gasy » auprès du BIANCO, de la Police économique et d’autres services de Police pour escroquerie. Il s’agit d’une opération qui consiste à vendre à des particuliers des terrains se situant dans la périphérie de la Capitale, tout en offrant une facilité de paiement. Or, les mois ont passé sans que les acquéreurs n’aient reçu ni le titre ni la moindre parcelle de terrain alors que les acheteurs ont déjà effectué leur paiement. Mais le fugitif est également poursuivi dans l’affaire « Villa Elisabeth ». Il s’agit de la propriété mise à la disposition de l’ancien Président feu Zafy Albert en sa qualité de Chef de l’Etat. Depuis 2017, le BIANCO a également demandé le concours des services de Police pour rechercher et procéder à l’arrestation du gérant de la société Mada Terrain Ramangasoavina Herilanja Gérald, figurant dans la liste des personnes soupçonnées pour la vente de la Villa Elisabeth.

Enfin, Jo Willy Rabe, propriétaire de Sourc’in Voyage. Les Forces de l’ordre n’ont jamais réussi à l’attraper à la suite de multiples arnaques dont ses victimes se comptent par milliers. En effet, l’affaire Sourc’In voyage est l’une des plus grandes et plus récentes arnaques  signées Jo Willy Rabe au pays. Après avoir engrangé des sommes faramineuses de ses victimes à la suite d’offres alléchantes de soi-disant voyages organisés aux Etats-Unis, en Australie, à Dubaï, en Chine ou à Maurice, l’homme a disparu totalement du circuit…Exaspérées, ses victimes veulent intenter une action judiciaire contre le PDG de Sourc’in Voyage,  ou au moins cherchent à se faire rembourser. Ce qui n’est pas sans rappeler l’opération « bidon » « ordinateur pour tous » de JK Group ou encore « power balance » à l’époque, encore son autre signature.
L’arrestation de ces quatre individus donnera sans doute de la crédibilité à nos vaillants policiers et gendarmes dont certains éléments sont accusés à tort par une frange de  l’opinion d’être de mèche avec ces voyous et connaissent l’endroit où ils se terrent. Une affirmation gratuite que nos Forces de l’ordre vont certainement démentir par des actions concrètes.
La Rédaction



Publié dans Politique

Pour la toute première fois depuis son histoire, la RN44 avec ses 160 km qui, rappelons-le, a fait l’objet d’un « Velirano » du Président Andry Rajoelina durant sa campagne présidentielle, va enfin être réhabilitée intégralement sur toute sa longueur. Le Gouvernement malagasy a, aujourd’hui, trouvé les financements nécessaires pour prendre en charge sa totale et effective rénovation via ses propres ressources internes et la concurrence des partenaires tels que la Banque mondiale.

En effet, la Banque mondiale a signé un accord de financement pour des travaux de bitumage de la RN44 sur près de 113 km pour un montant de plus de 65 milliards d’ariary. Les travaux sur les premiers 40 km reliant Marovoay (PK20) à Amboasary Gare (PK60) ont déjà été entamés et sont assurés par l’entreprise CGC (China Engeneering Corporation). Les 73 km restants, qui font l’objet du Projet d’Appui à la Connectivité des Transport (PACT) partant d’Amboasary Gare (PK60 jusqu’à Vohidiala (PK 133), donnent lieu actuellement à un appel d’offres quant à son exécution et devraient débuter cette année 2020.

Par ailleurs, les fonds propres du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP) prendront en charge, pour un montant de près de 21 milliards d’ariary, les travaux non financés, comme par exemple la construction d’un radier alvéolé à Lohafasika (PK160) ou le bitumage de la bretelle menant à l’Aéroport d’Ambatondrazaka et la réalisation très attendue de l’aménagement de la chaussée et la construction d’un radier à Manaingazipo, point noir bien connu des usagers de la RN44. Ces travaux financés par le MAHTP sont actuellement en cours de réalisation.
Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, maître d’ouvrage de l’ensemble de ce grand projet, travaille activement et effectivement, et ce afin que la RN44 soit bien partie pour ne plus rester à l’état virtuel de la promesse. D’ailleurs, de nouvelles normes et structures de chaussées ont été établies dorénavant pour avoir des infrastructures routières de qualité et durables.

Les rizières de l’Alaotra seront ainsi enfin accessibles, et les produits de cette région pourront facilement être écoulés à travers toute l’île, ce qui permettra de progresser vers la réalisation d’un autre Velirano d’atteindre une autosuffisance alimentaire.

Les 160km pour aller à Ambatondrazaka ne seront plus, pour très bientôt, qu’un trajet de trois heures et quelques, contre un calvaire de huit heures de route auparavant. Charge à la population malagasy, d’ensuite respecter ces infrastructures et d’en user de façon citoyenne afin qu’elles durent et perdurent pour être des « Fotodrafitrasa ho lovain-jafy ».

Durant des années, la Route nationale 44 reliant la ville de Moramanga à Ambatondrazaka a fait couler beaucoup d’encre et a été sujet de débats et discussions houleuses. Politiciens et dirigeants d’antan ont fait pratiquement de cette route, longue de 160 km, leur cheval de bataille électorale.
La Région d’Alaotra Mangoro comme nous le savons tous, constitue le principal grenier à riz de Madagascar et cette route sera l’artère principale qui reliera cette région aux autres parties de la Grande île. Mais force est de constater que jusqu’ici, elle restait quasiment impraticable durant la saison des pluies. Et pourtant, depuis plusieurs décennies, ce ne sont pas les financements qui ont manqué, annonçant très souvent des débuts de travaux sur telles ou telles portions à grand renforts de discours tout aussi éphémères que les travaux effectifs.

De nombreuses études ont été réalisées sur les points les plus critiques de la RN44, comme ce fut le cas par exemple entre 2006 et 2008 pour la mise en place de couches de roulement sur 81 km sans pour autant aller jusqu’au bitumage ou la construction de plusieurs ponts en 2012. Mais jamais cet axe n’a été traité dans la totalité de ses 160 km, malgré les nombreuses demandes répétées et justifiées des nombreux usagers.

Publié dans Politique
lundi, 06 janvier 2020

La une du 07 janvier 2020

Publié dans La Une

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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