Pour cette année 2020, la majorité des jours fériés, plus précisément 13 dates sur les 15 inscrites dans le calendrier, tombent en fin de semaine et week-end. Le 8 mars, célébration de la journée de la femme, le 29 mars, jour des martyrs,  le 24 mai de l’Id al Fitr, et la Toussaint du 1er novembre tombent un dimanche. Pour les autres dates restantes à savoir le 1er mai, jour du travail, le 26 juin fête de l’indépendance,  le 31 juillet de l’Id al Adha, le 25 décembre, Noël et le 1er janvier 2020, on pourrait profiter d’un long week-end de trois jours. Le 15 août, célébration de l’Assomption tombe cette année un samedi. Le jeudi de l’Ascension est célébré le 21 mai. Pour ce même mois de mai, quatre jours chômés et payés sont inscrits. Il n’y a pas de ponts en vue à moins que les autorités gouvernementales n’en décident.

Pour l’Id al Fitr  et Id al Adha, les dates du 24 mai et du 31 juillet sont encore provisoires mais comme d’habitude, le Conseil de ministres, ainsi que l’apparition de la lune détermineront les dates exactes. A noter que depuis l’année dernière, un décret gouvernemental adopte que ces fêtes musulmanes sont devenues chômées et payées comme d’autres fêtes religieuses.
 Recueillis par Anatra R.



Publié dans Société

Le premier jeudi de l’année 2020 dans un calme plat. La ville d’Antananarivo paraissait presque morte si l’on tient compte de l’ambiance post- festive d’hier. Contrairement au début de cette semaine, le centre- ville était peu fréquenté, notamment depuis Andohan’Analakely jusqu’à Behoririka en passant par Tsaralalàna et Soarano. Bon nombre de magasins, que ce soit ceux des « Karana », chinois et malagasy, ont fermé leurs portes. « Nous avons travaillé le 31 décembre et la demi-journée du 1er janvier, c’est pourquoi notre patron nous a accordé 2 jours de repos les 2 et 3 janvier. Nous reprendrons le travail à partir du lundi 6 janvier », nous confie Herilala, magasinier auprès d’un grossiste à Tsaralalàna. C’est également le cas pour certains restaurants, entreprises privées et sociétés de service, qui ont choisi la dernière semaine du mois de décembre 2019 jusqu’au week-end prochain pour le congé annuel, soit 10 à 15 jours de repos pour les employés. Toutefois, les grandes surfaces restaient ouvertes.
Marchés moroses
Alors que jeudi étant le jour du marché à Mahamasina, l’on a constaté un climat morose non seulement du côté des commerçants mais aussi des clients. La plupart des places étaient inoccupées, ce qui a surpris plus d’un. « Je suis venue ici pour acheter un sac vrai cuir, mais je n’ai pas vu le marchand habituel. J’ai dû faire le tour du marché, mais en vain. Finalement, je suis rentrée les mains vides et devrais me contenter de porter ce que j’ai jusqu’à l’achat d’un autre », se désole Verohanta R., cadre auprès d’une entreprise de offshore. Les marchands qui y étaient présents se sont également plaints de la faible affluence. « Nous avons baissé jusqu’à 200% le prix de nos articles aujourd’hui, mais les clients sont absents. Ils n’ont surement plus d’argent pour s’acheter des vêtements et accessoires, avec les énormes dépenses durant les fêtes de fin d’année », suppose Faniry, marchand de friperie. Même situation pour les marchands des rues, dont l’effectif a largement baissé hier. Ceux qui occupaient leurs places habituelles ont baissé le prix des articles, quoique les clients aient été rares.
Circulation fluide
Dix minutes pour rejoindre Antanimena depuis Anosy. Les automobilistes et transporteurs en commun mais aussi les passagers se sont réjouis de la fluidité de la circulation, dans la journée d’hier. « Il n’y a presque pas d’embouteillages, même dans les points noirs et durant les heures de pointe. Je pense que ce sont les marchands des rues qui sont à l’origine du trafic puisque dès qu’ils sont absents, les routes sont plus dégagées et accessibles. Je souhaite tellement que ce désengorgement de la circulation se poursuit au quotidien, et non seulement après les fêtes », s’exprime Rindra R., employé d’une maison d’assurance. Comme lui, les usagers de la route ont été soulagés de cette facilité de la mobilité urbaine. Ceci d’autant plus que les « taxis-be » ont en majorité été opérationnels, en assurant le trajet complet…
Patricia Ramavonirina






Publié dans Politique

A la fois horrible, choquant et émouvant ! C’est ce qu’on peut décrire la scène qui s’offrait aux habitants de la Capitale hier matin. Quatre cadavres d’un seul coup ! L’averse survenue dans la nuit du nouvel an a provoqué un drame dans le quartier d’Ambohidrapeto Itaosy,  Le pan d’un mur de soutènement qui surplombe la maison d’un particulier s’est brutalement effondré. Sous l’impact, et avec l’avalanche de ces tonnes de débris, le mur de cette maison a cédé à son tour. Bilan, les quatre  locataires dont un couple dont le mari (19 ans) et son épouse (28 ans)  ainsi leurs enfants de 3 ans et d’un an à peine, ont péri.

Visiblement, les victimes ont été surprises dans leur sommeil. Des témoins sur place assurent que tout était arrivé très vite. « Il y eut un bruit sourd et une onde de choc qui a secoué le secteur entier. Puis, c’est tout. Mais tout le monde  a réalisé  qu’il s’agissait d’un éboulement », commente un riverain.

Malgré la pluie, les riverains qui savaient que des victimes ont été piégées sous les décombres, s’étaient rapidement mobilisés et ont  tenté de les secourir. Malheureusement, c’était déjà trop tard.  Le temps que les secours ont réussi à se frayer un passage dans l’habitation au mur ébréché, c’étaient les cadavres des malheureux qu’ils voyaient. L’avalanche de pierres et autres  débris  ont  occasionné un trou béant sur le mur là où se trouve justement la chambre à coucher dans laquelle ils s’étaient engouffrés, tuant ainsi au passage ces pauvres personnes. « La mort les a frappés avec une si redoutable violence et tant de rapidité que les malheureux n’ont eu même pas le temps de réaliser ce qui leur était arrivé », confie une habitante du secteur. Au bout d’un travail acharné, les secours ont quand même réussi à les dégager. Rien qu’à voir les quatre corps inertes et couverts de boue extraits des ruines, c’était vraiment  insoutenable. 
De leur côté, les sapeurs pompiers ont affirmé avoir reçu l’alerte quelques minutes après l’éboulement. Lors de leur intervention sur les lieux, ils n’ont vraiment plus très grand-chose à faire. C’est que les membres du fokonolona ont déjà  fait le gros du travail. Les pompiers n’ont dû alors que parachever la tâche en effectuant quelques travaux de nettoyage et instaurer un périmètre de sécurité sur le lieu du drame. « Ces civils ont bravé le danger dans l’espoir de sauver les quatre locataires piégés dans les décombres », note un chef d’équipe des sapeurs de Tsaralalàna. La Gendarmerie s’était également mobilisée. Ses éléments dépêchés sur place ont fait le constat tout en assurant la sécurisation de l’endroit.

En cette période de l’année, un drame similaire lié au mauvais temps, se produit souvent dans la Capitale et ses environs. Alors qu’on craignait le pire pour des quartiers comme Ambaninamparinana où des blocs entiers de rocher de la falaise d’Anatirova, représentent toujours  un énorme danger pour les habitants occupant la zone sise en aval de la colline, c’était donc à Ambohidrapeto que la tragédie fut au rendez-vous.
Franck Roland
 

Publié dans Politique

La député élue à Nosy Be Razafindravony Marifidy Christine dit Tatie Chris fait un bilan de la législature 2019. Elle soutient que l'année a été remplie tout comme il en reste beaucoup à faire pour que le système juridique malagasy soit d'actualité. Il faut également renforcer l'application et le respect de la loi pour que l'Etat de droit soit une réalité. Interview de Tatie Chris.

 

Publié dans Politique
jeudi, 02 janvier 2020

Pas de menace !

Que personne ne menace personne ! L’opposition, du moins ce qui prétend l’être, fait machine arrière. Stratégie ou froussardise ? A déterminer ! Telle une bête affamée, la bande à Rina et à Fidèle voulait sortir de sa tanière non pour trouver de quoi à croquer mais pour manifester leur rancœur sur la place publique. Finalement, fin stratège ou plutôt poltronne, la « bête » se refuse de sortir. Elle a dû se contenter à un geste frisant le « m’as-tu vu ». Le minimum que l’on puisse faire et ce pour contourner le … ridicule tout en proférant une menace à peine voilée.

Force nous est de se poser la question : y a-t-il une opposition, la vraie, à Madagasikara ? Serait-on en présence de quelques rigolos qui s’agitent ou qui s’exécutent des gestes ou gesticulations servant à attirer l’attention du public ? Existe-t-il en face du régime en place un réel répondant ?

Le minimum de décryptage des faits et gestes de ces supposés leaders du mouvement permet d’en déduire qu’on est loin d’avoir affaire à de vrais dirigeants d’opposition. Plutôt des marionnettes bêtement manipulés !
Ny Rina Andriamasinoro, candidat n° 2 sous les couleurs du TIM aux communales d’Antananarivo, atterrit par défaut dans l’arène de la politique. Très maladroit et novice à évoluer dans ce terrain glissant et à la fois boueux, il multiplie bourdes et âneries. Le vieux guru qui tire les ficelles lui fait jouer un rôle nettement au-dessus de ses capacités personnelles. A l’allure des choses, le « petit Monsieur » risque de courir tout droit vers son déclin prématuré.

Fidèle Razarapiera, ce vieux routier de la politique et un caméléon hors-pair, élu parlementaire TIM  d’Ambatondrazaka, est le genre type de quelqu’un qui parle pour ne rien dire. Fidèle est capable de se lancer dans des débats houleux et bruyant mais totalement à côté de la plaque. Les membres du Bureau permanent de l’Institution dont il fait partie ont entièrement raison de lui faire un rappel à l’ordre aussi rare que nécessaire ! Toutefois, un tel agissement de la part d’une pirouette comme Razarapiera ne surprend personne. Fidèle fervent et défenseur de la cause du jeune fondateur du TGV, dans les années 2008-2009, en fustigeant le dictateur Ravalo chaque jour où le Bon Dieu fit,  Fidèle n’a aucun scrupule d’effectuer, d’un moment à l’autre, un virage à 180° pour soutenir, bec et ongles, l’ancien exilé de l’Afrique du Sud, la bête noire qu’il avait conspuée auparavant.

Tout le monde n’est pas dupe au point de ne pas saisir les tenants et aboutissants de l’objectif inavoué du commanditaire des micmacs. En effet, le plus important qui préoccupe Ravalo consiste à pousser le jeune président à commettre l’irréparable. Seulement, comme toujours, il se trompe. Rajoelina Andry n’est pas le genre d’homme qui brûle de tout bois.
Voyant un aboutissement incertain, Rina et Fidèle battent en retraite. Mais ne s’avouant pas vaincus totalement, ils s’adonnent à une ultime tentative en proférant des menaces, à peine voilées, à l’endroit de la Juridiction qui va statuer incessamment sur le scrutin du 27 novembre.
Qu’on se le dise, pas de menace ! Etant le raccourci des poltrons, une forteresse en carton, elle ne servira à aucun intérêt !
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
jeudi, 02 janvier 2020

LA UNE DU 03 JANVIER 2020

Publié dans La Une

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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