Publié dans Economie

Brieville - Société KRAOMA - Menace de grève des salariés

Publié le mardi, 24 mars 2020

La crise perdure et persiste au sein de la société d'Etat Kraomita Malagasy (KRAOMA). Des employés du site de Brieville envisagent de suspendre leurs activités, tout en revendiquant leurs salaires de trois mois impayés. Une rencontre a été conclue avec le ministère de tutelle, le 12 mars dernier. Ces employés ont promis de maintenir un service minimum dans l'intérêt de la société, malgré la suspension d'activité envisagée prochainement après avoir lancé un ultimatum de 48 heures depuis lundi dernier.

 

Des banderoles déployées sur la devanture du siège de la société confirment cette décision, selon le porte-parole des employés. Pourtant, un plan stratégique sérieux a déjà été mis en œuvre pour la relance de cette société juste avant le départ des Russes, lesquels n'ont pas respecté la clause du contrat qui devait s'acquitter de la rémunération des employés. Cependant, ces actionnaires russes détenaient 70 % des bénéfices contre 30 % pour les Malagasy alors que ces derniers ont à leur possession tous les matériels, les personnels, la logistique et les matières premières. « Personne ne sait clairement l'apport de ces Russes pour bénéficier de tels avantages », déclare-t-il.

La société s'était donc obligatoirement lancée dans une gymnastique financière pour s'acquitter des arriérés des salariés. « Le retrait unilatéral et imprévu des partenaires russes devant s'acquitter des rémunérations des employés suivant les accords officiels, a été à l'origine de ces problèmes. L'entreprise s'est chargée de l'apurement des arriérés depuis le mois de novembre jusqu'à une partie du mois de décembre, selon les responsables qui ont aussi révélé la gymnastique financière à laquelle ils doivent se soumettre pour le redressement de la société. KRAOMA est lestée de 101 milliards d'ariary de dette et 39 milliards d'ariary de déficit après 4 années de mauvaise gestion », annonce un responsable au sein de l'entreprise.

« Des négociations sur un nouveau plan de relance sont en vue avec d'autres partenaires pour une campagne qui débutera au mois d'avril. Une nette amélioration est attendue avec un programme d'exploitation envisageable, estimée à 25 000 tonnes de minerais d'ici 3 ou 4 mois », d'après la Direction générale.

E.F.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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