Publié dans Economie

« Tosik’art » - Dix projets financés

Publié le mercredi, 16 octobre 2019

Un financement variant entre 2 500 000 ariary et 20 millions d’ariary. Pour la première fois, les concours de projet récompensent les entrepreneurs dans le domaine culturel. C’est dans ce cadre qu’a été conçu « Tosik’art » initié par le ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar. Lancé officiellement le 02 août à la Gare Soarano, la cérémonie de clôture s’est tenue, mardi dernier, au Carlton Anosy. Le Premier ministre Ntsay Christian a parrainé l’événement avec la présence de tous les membres du Gouvernement.  A l’occasion de cette remise de prix, dix candidats sont rentrés avec le portefeuille bien rempli puisqu’ils ont bénéficié d’un financement de la part de Bank Of Africa Madagascar (BOA). La jeune Andriambalo Tantelinirina porteur de projet “Managnano” a remporté le gros lot. Son projet consiste à créer un village culturel dans la Région Vatovavy Fitovinany qui n’est autre que sa région natale. « Son idée correspond le mieux au programme du ministère et à la promotion de la culture », soutient Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la culture au sein du ministère de tutelle lorsqu’il a annoncé le nom du vainqueur. La jeune fille a ainsi bénéficié de la somme de 20 millions d’ariary pour concrétiser son projet. Selon ses dires, la population locale de la région s’intéresse beaucoup à sa propre culture mais il manque les infrastructures pour l’impliquer davantage. Elle travaillera alors en étroite collaboration avec les autochtones dans la mise en place de ce village.

La deuxième place, quant à elle, est attribuée au projet « B audio » conçu par Bruce Lantoniaina. Ce dernier envisage de créer lui-même des matériels de sonorisation locaux. La troisième place revient au projet de construction de musée culturel dans le grand Sud. Celle quatrième n’est autre que la transformation des contes malagasy en dessin animé et a obtenu 5 millions d’ariary. Outre les sommes perçues, les lauréats bénéficient d’un accompagnement des professionnels pendant une année pour encadrer leurs projets respectifs. Ceux n’ayant pas gagné les lots ne sont pas rentrés les mains vides puisque les organisateurs ont distribué des certificats à tous les participants. Ils peuvent également postuler au programme « Fihariana » pour tenter leur chance. En effet, « L’investissement dans le domaine culturel reste un moyen efficace pour valoriser notre culture bien que très peu d’entrepreneurs s’y lancent », a déclaré Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture durant son allocution.
Pour cette première édition de « Tosik’ art », le ministère a reçu 723 dossiers au départ mais 27 candidats ont été retenus après sélection. Deux participants ont désisté en cours de route, d’où finalement les 25 porteurs de projet.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves
  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

A bout portant

AutoDiff