Publié dans Economie

Relance économique - Allègement de la trésorerie des entreprises

Publié le lundi, 25 mai 2020

Une bonification et une garantie de trésorerie. Telles sont les recommandations du secteur privé pour assurer le redémarrage des entreprises. Force est de constater que leur chiffre d’affaires a baissé de 50 % voire 90 % depuis le début de cette crise sanitaire. Une polémique autour du plan de mitigation a envénimé les débats depuis le début de ce mois. Le Gouvernement n’a donné aucun signe concernant les mesures de soutien au secteur privé alors que les chômages techniques s’enchaînent.  Face aux inquiétudes des opérateurs, le directeur général des Impôts (DGI) a annoncé qu’un allègement de la trésorerie des entreprises est déjà prévu.

« Notre département a pris les mesures nécessaires pour soutenir le secteur privé face à cette pandémie, pour ne citer que le report des échéances fiscales. Le Gouvernement prépare, en parallèle, un plan de relance économique. Un allègement de la trésorerie des entreprises est déjà prévu. La loi de Finances rectificative (LFR) contient des mesures législatives. Les autorités prendront aussi des mesures administratives. L’objectif étant de donner une bouffée d’oxygène aux entreprises privées pour un redémarrage après la crise », annonce Germain, directeur général des Impôts. Le Conseil des ministres a déjà validé le budget de l’Etat la semaine derniere. Le document attendra l’adoption des deux Assemblées avant d’être mis en vigueur. 

Rappelons que les recettes de l’Etat ont accusé un manque à gagner d’environ 2 000 milliards d’ariary à cause de la baisse d’activité des entreprises privées. La LFR a déjà révisé le taux de pression fiscale à hauteur de 8 % cette année. Il est ainsi nécessaire que les autorités soutiennent les entreprises privées vu que les deux entités entretiennent une relation très étroite. Concernant l’atteinte des objectifs fiscaux, la Direction générale des impôts reste optimiste. Ce département vise toujours un taux de pression fiscale de 15 % d’ici 2023.

« Il est vrai que le pays traverse une crise en ce moment. C’est la raison pour laquelle nous avons révisé cet agrégat dans la loi de Finances rectificative. Notre département maintient quand même toutes les prévisions pour les années à venir. L’objectif consiste à atteindre un taux de pression fiscale de 15 % dans trois ans. Mais cela ne signifie pas pour autant que le Gouvernement créera de nouveaux impôts. Nous favoriserons le civisme fiscal à travers la digitalisation », avance Germain.

Solange  Heriniaina 

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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