Publié dans Economie

Secteur privé - 30% des entreprises au chômage technique

Publié le dimanche, 03 mai 2020

Service minimum, réduction des effectifs, baisse des chiffres d’affaires. La pandémie a touché de plein fouet l’économie de Madagascar. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a mené une enquête concernant l’impact du coronavirus sur les entreprises privées. Sur les 208 entreprises enquêtées employant près de 69 100 travailleurs, 196 ont déclaré en difficulté. Ces impacts sont notamment dus aux problèmes de trésorerie, à l’annulation de commande par les clients à l’étranger  ainsi qu’à la pénurie des matières premières. 90% ont déclaré durement d’être affectées par la crise du Covid- 19.

65 entreprises parmi les 208 ont procédé au chômage technique total ou partiel. Ce qui représente environ 36% des entreprises. 24 634 sur 69 100 travailleurs sont probablement touchés par le chômage technique soit environ 31%. 142 sur 208 entreprises ont eu recours soit à l’anticipation de la jouissance de congé annuel soit à la réduction du temps de travail. Et une entreprise a dû recourir au licenciement économique. Sur les 65 entreprises en chômage technique, 30 sont des Petites et moyennes entreprises employant moins de 50 travailleurs. « Le monde du travail est fortement menacé voire impacté avec environ 30% des entreprises qui ont recours au chômage technique, mais il est certain que ce chiffre, encore moins estimatif ne s’arrêtera pas vu l’allure où vont les choses » souligne Gisèle Ranampy, ministre de tutelle, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail.

Face à cette situation, les membres des inspections du travail craignent une éventuelle crise sociale. Il faut savoir que 500 000 personnes seulement travaillent dans le secteur formel. 90% de la population active se trouvent ainsi dans l’informel. Si la situation persiste, une ruée vers l’informel est inévitable. Le Gouvernement conçoit déjà en ce moment un plan de mitigation afin de sauver l’économie de Madagascar.

Recueillis par Solange Heriniaina

 

 

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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