Publié dans Economie

Soutien à la lutte contre le coronavirus - Une réduction d'impôt pour les entreprises donatrices

Publié le mercredi, 01 avril 2020

Un coup de pouce pour le secteur privé. Le Gouvernement favorise les entreprises qui œuvrent dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Après l'annonce d'un vaste et généreux Plan d'urgence sociale par le Président de la République, les autorités ont lancé un appel à la solidarité à l'endroit du secteur privé. Afin de motiver les entreprises, les dépenses complémentaires ou dons utilisés directement dans la lutte contre le Covid-19 seront déduits de l'impôt sur le revenu. « C'est une mesure exceptionnelle en cas de catastrophe ou état d'urgence. Auparavant, le Fisc accepte uniquement les charges normales dans la déclaration comptable des entreprises. Les dons n'étaient pas déductibles également », explique Germain, directeur général des Impôts, hier.

 

Toutefois, la déductibilité de ces dépenses sociales doit s'effectuer dans le respect des conditions. « Ces dépenses doivent être engagées au cours de l'exercice de l'effectivité de la lutte contre le Covid 19 et appuyées par des factures régulières établies au nom de l'entreprise, en suivant le Code général des impôts. Elles sont transcrites et comptabilisées dans les livres comptables tenus par les entreprises. Pour les entreprises donatrices, la remise doit avoir fait l'objet d'un bon de livraison et d'une attestation de réception délivrée par l'une des autorités chargées de la coordination de la lutte contre le coronavirus, à savoir le Centre de commandement opérationnel Covid-19, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) ou le Comité de vigilance au niveau des Districts ou des Communes », souligne le DG.

Il faut dire que les dons livrés auprès des autorités chargées de la coordination de la lutte contre le coronavirus se sont multipliés depuis mardi dernier. Le Groupe Star a produit et a offert 1 million de bouteilles d'eau. Le Groupement des exportateurs d'huiles essentielles de Madagascar a fait un don de 100 000 euros. La compagnie minière d'Ambatovy a également apporté sa part, hier au BNGRC Tamatave.

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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