Economie

La qualité de l’air s’est considérablement améliorée au cours des derniers jours. En effet, dans son dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air à Antananarivo, le service des Recherches hydrométéorologiques a noté que « les concentrations des particules fines PM 2.5 sont presque toutes en dessous du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en mesurant le taux de pollution au niveau d’Ampandrianomby, d’Ambohidahy mais aussi d’Andraharo et de Soanierana ». Et cette amélioration de la qualité de l’air sera encore observée pour les prochains jours. Effectivement, après les observations, ce service prévoit que « les…
A rendre vendredi. Cette somme représente le montant que la compagnie nationale devra obligatoirement rendre à la Banque mondiale d’ici la fin de semaine, d’après une lettre écrite par Idah Paraway-Riddihough, Directrice pays pour Madagascar de la Banque mondiale. Lettre par laquelle le bailleur demande au Gouvernement malagasy d’apporter des éclaircissements sur les 1,752 millions de dollars de dépenses effectuées par la JIRAMA en violation des procédures de gestion convenues entre l’Agence internationale pour le développement et Madagascar.
6.901.704.827 ariary. C’est le montant que la compagnie nationale d’eau et d’électricité devra rembourser dans le cadre de la clôture imminente du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité (PAGOSE). Le ministre de l’Energie l’a signifié, hier à travers une intervention dans une station de radio privée de la Capitale, en précisant que ce sont des dépenses inéligibles datant des années d’exercice 2018 et 2019. Pour rappel, la Banque mondiale a demandé à la JIRAMA de mener un audit de son système de gestion pour déterminer les montants des anomalies constatées durant ces deux années d’exercice.…
Depuis samedi dernier, plusieurs quartiers d’Antananarivo subissent des coupures au niveau de l’approvisionnement en eau. En trois jours, ces quartiers se retrouvaient privés d’eau durant toute une demi-journée. «Nous n’avons eu que très rarement des coupures d’approvisionnement en eau dans notre quartier. C’est la première fois que nous subissons des coupures durant trois jours successifs. Cela démontre que la situation commence vraiment à se dégrader actuellement », se plaint Tiavina, jeune cadre occupant un appartement du côté d’Alarobia Amboniloha. « Maintenant, je comprend mieux les plaintes à répétition venant des habitants d’Itaosy ou encore de Mahazo. Ce n’est pas évident…
Le 17 novembre dernier, le Conseil des ministres de Madagascar a décidé la suspension des liaisons aériennes entre la Grande île et Maurice. Le dernier vol a ainsi eu lieu samedi dernier. Pourtant, de nombreux ressortissants malagasy se retrouvent encore bloqués sur l’île voisine sachant que ce dernier vol a affiché complet. Des personnes se retrouvent notamment dans l’expectative pour diverses raisons.
« Mila rano izahay ! Mijaly rano izahay ! Jirama, leo izahay ! » Que de phrases pour exprimer la souffrance des habitants de la Capitale à l’heure actuelle. Les quatre jours de pluies n’ont pas eu l’effet escompté par les abonnés de la compagnie « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA). Face aux délestages et aux coupures incessantes de l’approvisionnement en eau, les responsables ont présenté les pluies provoquées comme étant LA solution à tous les problèmes. Au contraire ! Cela a amplifié les problèmes.
Crainte des spéculations. « En chemin pour me rendre chez mon quincaillier habituel, mes voisins m'ont interpelé en m'informant que le ciment à prix raisonnable importé par les autorités est à présent disponible dans le quartier. Etant donné que je suis en train de finir les travaux de rénovation d'une partie de ma maison, j'ai sauté sur l'occasion et me suis rendu chez un autre quincaillier qui fournissait le fameux ciment "Lucky" à bas prix », explique un père de famille habitant dans le quartier d'Ampefiloha.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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